Grande balade viticole italienne
1ère partie
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Vendredi 15 mars 2019
La dégustation, préparée par Attila, est commentée par Laurent Gibet.
Quelques commentaires de contexte :
Toutes les bouteilles, stockées pendant une longue période dans des conditions optimales, ont été placées dans une cave de service, à température adaptée, verticalement, 6 jours avant notre rendez-vous.
Les vins sont dégustés sans présentation à l’aveugle.
Les verres utilisés sont les « Expert » de Spiegelau.
DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet – CDC : Cécile Debroas Castaigns – MS : Miguel Sennoun – FM : François Martinez – AA : Attila Aranyos.
Dégustation de l’après-midi
(Nombre total de dégustateurs : 15)
(100% Chardonnay)
DS14 – LG13 – CDC14 – MS13 – AA14
Nez pointu, simplement citronné/floral. On devine le chardonnay à travers des notes infimes de brioche et d’ananas.
Bouche sans défaut majeur mais minimaliste, faible, courte, à la finale légèrement amère.
(100% Glera)
DS13 – LG12,5 – CDC13 – MS13 – AA13
Robe pâle/trouble. Citron, pamplemousse, compote de pomme et effervescence moelleuse et languide, plutôt fade/amère (pour penser à une – petite – blanquette de Limoux).
(100% Lambrusco Maestri)
DS13 – LG12 – CDC13 – MS12,5 – AA12,5
Robe à la teinte violacée soutenue. Nez évoquant le cabernet, avec une dominante de cassis. Curieux, court, acidulé, amylique (l’”oubliable” banane du Beaujolais primeur).
(100% Primitivo soit Zinfandel)
DS14 – LG13 – CDC14,5 – MS14 – AA13,5
Robe fluo. Nez très mûr extravagant mais sans classe : confiture de fruits rouges et noirs (cassis), pruneau, épices, peaux d’orange. Bouche souple et alcoolisée. Un air de VDN (ou plutôt de sangria).
(100% Aglianico)
DS14,5 – LG13,5 – CDC14,5 – MS14 – AA14,5
Comme attendu avec ce cépage, nous allons devoir faire face à un caractère froid/austère/acariâtre, rappelant un peu certains cabernets-francs ligériens. Notes de cassis, de cave humide. Départ d’évolution (évocation de champignonnière). Matière dense, aux tannins vraiment accrocheurs (mais ceux du sagrantino réussiront l’exploit de s’avérer encore plus redoutables). Une certaine violence … la martialité faite cépage.
(100% Piedirosso)
DS12 – LG12,5 – CDC13 – MS13 – AA12
12,5° d’alcool. Robe claire. Arômes délicats : cerise, framboise, fumée (on peut penser à un mencia de la Ribeira Sacra). Bouche manquant malheureusement de tonus et d’éclat, fade, aqueuse.
(100% Montepulciano)
DS15 – LG14,5 – CDC15 – MS15 – AA15
Profil empyreumatique, comme souvent avec ce cépage : bois brûlé, cerise, cacao, épices. Bouche dense, acidulé, rustique.
(100% Sagrantino)
DS13 – LG13 – CDC13 – MS(13) – AA13,5
Fruits rouges et noirs bien mûrs, épices, pour potentiellement rappeler Châteauneuf. Pointe d’évolution animale (cuir). En bouche, cela se corse (si j’ose dire), dans la mesure où le se trouve confronté à un équilibre bizarre/intransigeant, impliquant des tannins d’une rare férocité. Une violence certaine, pour amateurs de sensations fortes aimant l’astringence et la viande de chasse.
(95% Nerello Mascalese, 5% Nerello Cappuccio)
DS16,5 – LG17 – CDC17 – MS16,5 – AA16,5
Robe plutôt claire. Nez prodigue/précis alliant rose, groseille, pâte de fruits rouges, terre (lave ?) …
Bouche distinguée, cohérente, alcoolisée mais sans excès, longuement sapide. Appréciables tannins poudreux, comme on les trouve souvent sur Barolo. Classe internationale et on pense un peu au grenache aussi bien qu’au pinot noir.
(100% Nerello Cappuccio)
DS13,5 – LG14 – CDC14 – MS12,5 – AA13,5
Robe peu soutenue. Notes timides de champignon, de café au lait, de guignolet. Matière sans ancrage, en surface, comme hors sol.
(100% Nero d’Avola)
DS13,5 – LG14,5 – CDC14 – MS13,5 – AA13,5
Robe plus noire. Parfums très mûrs rappelant le cabernet-sauvignon et la syrah (poivron, cassis, fumée, fleurs, poivre). Bouche impersonnelle, comme pas assez remplie (plafond de verre ampélographique …).
(95% Sangiovese, 5%,Canaiolo)
DS14,5 – LG15 – CDC15 – MS13,5 – AA14,5.
Nez de qualité mais sans aucune concession à l’hédonisme. Epicé, terreux, ferreux, viandé, avec des odeurs de griotte et de menthe fraîche, il est de qualité mais se montre particulièrement froid. Matière cohérente, tannique, acide, rigide … l’intransigeance revendiquée du lieu …
(95% Sangiovese, 5% canaiolo)
DS15,5 – LG15,5 – CDC15 – MS15,5 – AA15,5
On trouve ici plus de maturité de fruit que dans le vin précédent, ce qui en adoucit la mâche. L’allure reste corsée, un peu austère/mordante.
(70% Sangiovese grosso, 30% merlot)
DS14 – LG14 – CDC14,5 – MS13 – AA14
Pas persuadé ici que le recours aux cépages français ainsi boisés soit pertinent (mais la critique internationale peut être parfois amenée à encourager ce genre d’approche). Impression de merlot travaillé, crémeux. Dense mais sans réel caractère, anonymisé par un regrettable sabotage boisé.
(Cabernet-sauvignon, merlot, cabernet-franc, sangiovese)
DS13,5 – LG13 – CDC12,5 – MS12,5 – AA13
Pommadé, brûlé, vanillé et la sensation d’être en Ribera del Duero (voire en nouveau monde) avec ces fragrances débridées (mais pernicieusement enjoleuses) de coco et d’épices. Mûr, dense, tannique mais sans âme (et de nouveau une cosmétique absurde, sur des cépages importés, incompréhensible pour les amateurs de vins frais et digestes).
(100% Freisa)
DS12,5 – LG12,5 – CDC13 – MS11 – AA13
Charbon de bois, terre, moka et épices précèdent une trame bien rustique, de longueur trop limitée. Un vin qui se dégradera à l’air.
(Corvina, Rondinella, Oseleta)
DS15,5/16 – LG15,5 – CDC16 – MS16,5 – AA16
Robe claire (j’imaginais une apparence plus colorée). Tonalités végétales/racinaires pour des senteurs de fraise des bois, de poivron, de rafle, de petit pois. Un style à part, avec de la personnalité, intégrant plutôt bien l’alcool. On peut penser à un grenache de Madrid ou un Monvigliero de Burlotto.
(100% Nebbiolo)
DS17,5/18 – LG17,5 – CDC17,5 – MS17,5/18 – AA17,5/18
Sans trop de surprise, on découvre ici une grande expression haut-piémontaise : fleurs, quinquina, herbes aromatiques, agrumes, terre humide, graphite, …
Sève corsée pour une matière logiquement encore comprimée (la prodigalité du millésime veut cela), minutieuse (tannins qualitatifs), dotée d’une finale en crescendo.
(100% Sangiovese Grosso)
DS16,5/17 – LG16,5+ – CDC17 – MS17 – AA17
Vin encore fermé/endormi mais d’olfaction verticale avec principalement des senteurs de griotte, de kirsch, d’épices. Dense, calibré, filiforme (de puissance fine) en symptômes encourageants mais le vin n’explose pas comme le 2012 (à ce stade du moins).
Pour info : Horizontale Montalcino – 5/10/2017 – cr par Philippe Ricard et Cécile Debroas Castaigns
(100% Sangiovese Grosso)
A l’ouverture : DS17,5 – CDC18 – PS17,5 – AA17,5/18 – NH17,5
Après 5 heures d’aération : DS17,5/18 – LG18 – MS18
Ce vin dévoile d’emblée un nez d’une grande intensité et d’une belle complexité aromatique. Contrairement au précédent, dès la première approche, il explose de mille arômes : tabac, rose ancienne, laurier, fruits mûrs, fruits secs, camphre, terre humide. La chair est suave et juteuse, puissante, avec beaucoup de reliefs mais toujours dans un équilibre parfait, d’où cette sensation intense de vibration et d’énergie. Sans conteste un beau vin, avec un jus d’une sensualité énorme.
(100% Nebbiolo) Vin rouge de passerillage
DS16 – LG16 – CDC16 – MS16 – AA17
Bonne et singulière complexité mêlant de la noix de coco, de la tomate séchée, du clafoutis, des agrumes et en plus étonnants des fruits exotiques (papaye, passion). Beau volume pour une matière continue, véloce, longiligne, persistante.
(Corvina, Rondinella, Oseleta)
DS17 – LG17 – CDC17 – MS17 – AA17/17,5
On retrouve bien ici le style un peu éthéré du domaine (et on peut penser au style caractéristique d’Emmanuel Reynaud). Notes de terre, de rafle, de grenade, de rose. Matière dense mais svelte, fruitée, permanente. Excellente chair sensuelle, d’une belle continuité de goût. Une réussite.
(Corvina, Rondinella, Molinara) Vin rouge de passerillage
DS16,5 – LG17+ – CDC16 – MS16 – AA16,5
Robe sombre. Olfaction particulièrement profonde, surtout très nette : terre, cerise confite, épices, fumée …
Absence d’éthanal ou d’acidité volatile intempestifs (noter au passage que la pureté aromatique – encore plus pour ce type de vin – est un critère fondamental, pas toujours satisfait). Sensible intonation brûlée. Substrat équilibré, puissant/lesté mais sans lourdeur, au grain fin. Et bien entendu, irréprochable tenue en bouche pour une finale ascendante. Vin d’avenir, bu ici beaucoup trop jeune. On découvrira un peu plus tard grâce au réputé domaine Bertani une dessiccation encore plus spectaculaire.
(zibibbo soit moscato d’Alessandria)
DS16,5 – LG16,5 – CDC16,5 – MS16,5/17 – AA16,5/17
Service fruité sous forme de parfums guillerets expressifs rappelant l’Allemagne ou mieux encore les vins délicats de Jorge Ordonez (Malaga). Ils disent une belle brise muscatée : citron, citronnelle, thym, lavande. Bouche en écho, fine/légère, tout en allégresse. On connaît des approches bien plus roboratives du cépage sur cette île.
(Catarratto, Grillo, Insolia)
DS17 – LG17 – CDC17 – MS16,5 – AA17
Robe aux reflets verts, comme à Madère. Rancio de valeur (abricot sec, marmelade d’oranges, amandes grillées, pralin, …). Bouche suave (mais sans sucre), ni vraiment andalouse ni vraiment lusitanienne.
(100% Primitivo soit Zinfandel) Vin rouge de passerillage
DS14,5 – LG14,5 – CDC14 – MS14,5 – AA15
Saturé, approximatif, sucré en mode enfantin/régressif, acidulé, simpliste.
Dégustation du soir
(Nombre total de dégustateurs : 13)
(100% Chardonnay)
DS15 – LG14,5 – CDC14,5 – MS14,5 – FM13,5 – AA15
Plus sérieux que le Franciacorta de la première série. L’expression reste modeste, incisive, avec des saveurs ouvertes de tarte au citron.
(95% Glera, 5% verdiso, bianchetta, perera)
DS13,5 – LG13,5 – CDC13 – MS13,5 – FM12 – AA13,5
Apparence de limonade, légèrement muscatée; touches fermentaires de végétal, d’agrumes, de crème citronnée. Pas de quoi sauter au plafond mais la bulle est tenue, avec du tranchant cette fois-ci.
(100% Lambrusco)
DS13,5 – LG13 – CDC13,5 – MS12,5 – FM14 – AA13
Robe “pétard” de nouveau. Beaucoup de cassis pour une matière très simple mais semblant plus tonique et moins pommadée (que dans le cas du vin d’Ariola).
(100% Primitivo soit Zinfandel) Elevé en amphore, sans sulfite,
DS14 – LG12 – CDC13 – MS14,5 – FM14 – AA14
Choix oenologiques contestables (une petite dose de soufre appropriée, cela n’a rien de diabolique !). Odeurs terreuses (de jarre ?), ferreuses (souvenir du circuit 24 de mon enfance, avec cette odeur de métal chaud) … épices (sous forme de macis) … et trop de volatile à mon goût (mais il est vrai qu’elle confère un minimum de portance au vin).
(100% Aglianico)
DS13,5- LG13,5 – CDC14 – MS13,5 – FM14 – AA15,5
Gelée de mûres et épices pour un cépage produisant un vin serré, acide, tannique, très autoritaire.
(100% Aglianico)
DSED – LGED – CDCED – MSED – FMED – AAED
Sévèrement bouchonné.
(100% Montepulciano)
DS14 – LG14,5 – CDC14,5 – MS14 – FM14 – AA14,5
Tableau empyreumatique, atramentaire : gelée de cassis, encens, camphre, goudron. Bien construit, en style massif plus qu’élégant.
(100% Sagrantino)
DS11 – LG12 – CDC14 – MS13 – FM15 – AA13
Notes lactiques en peu comme pour un tempranillo de la Ribera del Duero. Fumé, graphité, menthé, avec une évolution qui semble précoce. En bouche, on note essentiellement des tannins d’une rigueur inouïe (le cépage le plus tannique du monde, reléguant presque le tannat ou le malbec au rang de cépages pouvant produire des vins gouleyants ?).
(100% Nero d’Avola)
DS15 – LG15,5 – CDC14,5 – MS(14,5) – FM15 – AA15
Robe noire. Notes de chocolat, d’épices. Solaire donc, avec une profondeur satisfaisante vu le cépage.
(Nerello Mascalese, Nerello Cappuccio)
DS155/16 – LG15,5 – CDC15,5 – MS16,5 – FM16 – AA16/16,5
Robe claire. Effluves particuliers : bacon, griotte, romarin, cardamome (camphre). Alcool sensible dans une bouche aux tannins fins mais restant un peu rondouillarde.
(100% Nerello Mascalese)
DS16 – LG16,5 – CDC16 – MS16 – FM15,5 – AA16,5/17
Je trouve ici un style proche de celui de Tenuta delle Terre Nere. Association de fruits, fleurs et sol de lave … préservation de la fraîcheur. Un peu moins vibrant peut-être mais avec une belle présence goûteuse.
(90% Sangiovese, 6% canaiolo, 4% colorino)
DS16,5 – LG16 – CDC15,5 – MS16,5 – FM16 – AA16
Un vin rentré, sans tapage mais précis, dense et agile à la fois. Pour le moment apparaissent quelques notes ténues de viande, de cerise, d’épices. Réussi dans son équilibre toscan (acidité, tannins, alcool) mais à attendre.
(Cabernet-sauvignon, merlot, syrah, sangiovese)
DS15 – LG16+ – CDC15 – MS15 – FM15 – AA15
Option maturité pour ce supertoscan : souplesse, crémosité pour un vin tannique et chocolaté, dense, un peu chaud, pouvant rappeler un rive droite de millésime caniculaire (estragon, confiture de fruits, graphite, cacao). Il devrait cela dit bien évoluer. A réinvestiguer dans 10 ans.
(85%, Sangiovese prugnolo gentile soit Sangiovese puis colorino, canaiolo, mammolo)
DS15,5 – LG14 – CDC14,5 – MS14,5 – FM15 – AA15/15,5
Evolution précoce (notes anormales de bouquet garni, soja, cerises à l’eau de vie) pour un vin lâche, à la trame fragilisée.
(Corvina, Rondinella)
DS15 – LG15,5 – CDC15 – MS16 – FM15 – AA15,5/16
On revient ici après les vins de la maison Pra sur un style qui m’est plus familier. Les arômes restent un peu simples : floralité (de gamay ?), cerise confite, terre mouillée, épices. Matière dense, (trop) raisonnable (cf. la puissance de feu de l’Amarone produite par cette ancestrale maison). Mais le socle est correct.
(100% Freisa)
DS13 – LG13,5 – CDC14 – MS13,5/14 – FM14 – AA13
Terreux, lisse, simple, court … le cépage a ses limites (le millésime aussi).
(100% Nebbiolo)
DS16 – LG16 – CDC16 – MS17 – FM15 – AA16,5
Jolie matière équilibrée, terrienne, svelte, offerte, fraîche, pour des goûts plaisants de cerise, d’agrumes, de fleurs. On peut vraiment se penser en Haut-Piémont si l’on oublie l’existence du cépage dans cette vallée lombarde.
(100% Nebbiolo)
DS16 – LG16 – CDC16 – MS14,5 – FM14 – AA16
Bouteille effilée, corsée, astringente, stricte, assez représentative de son origine (en particulier avec ces relents répétés
de quinquina). Reste qu’il manque de l’éclat, de l’émotion (mais le millésime est très ingrat qui a livré peu de pulpe, je l’ai en particulier constaté chez l’autre Rinaldi … le regretté Giuseppe, dont le domaine est dans l’élite à Barolo).
(100% Sangiovese)
DS16,5 – LG16+ – CDC16,5 – MS15,5/16 – FM15 – AA16,5/17
Composition de grande qualité mais le vin est sur la réserve et ses notes aromatiques restent encore simples : guignolet, amandes grillées, agrumes. Matière riche, charpentée, ferme, à revoir dans 10 ans.
Pour info :
Horizontale Montalcino – 5/10/2017 – cr par Philippe Ricard et Cécile Debroas Castaigns
(100% Sangiovese Grosso)
A l’ouverture : DS17,5 – PR17 – AA17,5 – NH17,5
Coup de cœur pour ce vin aristocratique, construit, savoureux, déjà abouti, mariant puissance et grâce, maturité et fraîcheur, déployant avec race un spectre aromatique nuancé entre cerise amarena, fraise écrasée, agrumes, fleurs séchées, peau d’orange.
Après 5 heures d’aération : DS17,5/18 – LG18 – CDC18,5 – MS18,5 – FM18
(100% Primitivo soit Zinfandel) Vin rouge de passerillage
DS13 – LG13 – CDC14 – MS13,5 – FM14 – AA13
Arômes poussés de cassis. Un vin sans réelle tenue, fanfaron, qui ne ressemble pas à grand-chose.
(Corvina, rondinella) Vin rouge de passerillage
DS17,5/18 – LG18,5 – CDC17,5 – MS18 – FM17 – AA18,5
15° d’alcool. On est saisi d’emblée par une olfaction complexe, si pure : fleurs, graphite, cerise confite, épices, fumée. Matière racée, congruente, énergisante, de précision horlogère (souvenir, au passage, du vénérable 1962). Un vin d’une conduite magistrale, très persistant. Ses immenses saveurs (sa force tranquille) procurent une réelle l’émotion, propre aux plus grands vins de la planète.
(70% sangiovese, 30% aleatico) Vin rouge de passerillage (50 cl)
DS17 – LG17,5 – CDC17 – MS17 – FM17 – AA17
Les vins Santo rouges sont encore plus rares que les blancs (cf. le merveilleux occhio di pernice 1997 d’Avignonesi). Nez superbe avec des odeurs de raisin sec, de noix, de banane flambée (je les trouve aussi dans les blancs produits en petit fût – le caratelli), complétées par des inflexions balsamiques. Trame déployée, allongée, originale, équilibrée, savoureuse.
Pour info :
Vin Santo di Montepulciano Avignonesi Occhio di Pernice 1997 : 18/20 – 29/11/2015
Première rencontre pour moi avec ce rouge passerillé rare (issu de sangiovese), monumental, développant des goûts tonitruants de confiture de cerises noires du pays basque, de viande fumée. La bouche, spectaculaire, huileuse mais sans avachissement, me rappelle l’insolite Tintilla de Rota de Lustau.
(corvina 60%, rondinella 20%, molinara 10%, dindarella 10%) Vin de passerillage
DS16,5 – LG16,5 – CDC16,5 – MS16,5/17 – FM17,5 – AA17,5
Satisfaction pour cette production friande, un rien sucrée. La matière, aux goûts légèrement terreux, n’est pas immense mais tient parfaitement la route.
Pour Attila : tannins agréables et équilibre exemplaire.
(Muscat à petits grains) Non muté
DS14,5 – LG14 – CDC14 – MS15 – FM13 – AA14,5
Cépage très apparent pour le coup, identifié par ces parfums de mandarine, de lavande, d’abricot, de citron givré. Le vin est fruité mais pêche par sa mollesse.
(100% Grillo)
DS16 – LG16,5 – CDC16 – MS16,5 – FM17 – AA16,5
Ici aussi, le rancio de qualité produit par l’élevage brouille les pistes. Sommes-nous en présence d’un Madère (cette pointe sucrée et ces reflets cuivrés), d’un vin andalou (Jerez ou Montilla-Moriles, avec ou sans voile, sachant qu’il existe des Oloroso dulce) voire d’un Rivesaltes ambré ?
Pour info : 13/11/2010 (cr par Didier Sanchez)
(Grillo, Malvoisie,…)
DS17 – PC17 – MS17. Note moyenne : 17
Robe très brune, reflets verts. Nez rancioté et tourbé, café, figue, orange amère, cachou, raisins secs. Belle richesse et arômes envoûtants de café, de pruneau, de réglisse et d’épices douces, noix, gras de jambon, bon équilibre entre le sucre, l’acidité et l’alcool, fait Xeres, Oloroso dulce.
On a ici l’impression de rencontrer un vieux vin muté du Roussillon (figues à l’eau de vie, cacao, épices, tabac, pruneau d’Agen, guignolet). Rancioté, avec pas mal d’alcool (19° d’alcool).
Conclusion :
Beau parcours éclectique, instructif (on fera un jour la même chose sur les blancs pour y voir plus clair).
Sans surprise, les meilleurs vins sont produits à partir de nerello mascalese ou de corvina (en particulier quand l’Amarone rayonne) et surtout de nebbiolo et de sangiovese.
Brunello (plus que Chianti) et surtout Barolo sont capables d’offrir les meilleurs rouges de la planète.
Notons que quelques producteurs prestigieux sont à même de sauver des cépages au style plutôt féroce comme l’aglianico, le montepulciano et surtout le sagrantino (Mastroberardino sur l’appellation Taurasi, Valentini dans les Abruzzes, Paolo Bea en Ombrie, pour ne citer qu’eux).
Les supertoscans ont été survolés mais peuvent parfois briller (cf. le superbe Sassicaïa 2014 bu au concours Viniteca 2019 de Madrid).
Autant les vins effervescents sont en berne, autant les vins sucrés (en différents styles) et fortifiés, permettent d’alternatifs voyages gustatifs gourmands.