Horizontale de vins des Beaux de Provence et des environs sur le millésime 2000 à voir sur le lien suivant :
Buy your male health products and health information from our top-rated online store, and get free delivery. Generic antibiotic amoxicillin price in india, amoxicillin is kamagra generika online bestellen also known as amoxycillin and can be prescribed by a doctor to treat different types of bacterial infections. This may be in the form of an over-the-counter drug or it may be prescribed by a doctor.
Siamo alla terza parte dell’ultimo post di questo canale e il mio interesse è proprio quello di questa questione. There is very blaue pillen ohne rezept less number of doctors who can prescribe himox. Please tell your veterinarian if you have any questions.
Les vins des Baux de Provence millésime 2000
Le lundi 2 juin 2003
Synthèse des commentaires de dégustation : Laurent Gibet.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins sont dégustés à l’aveugle (découverts progressivement par séries de 4 vins).
Nombre de dégustateurs : Une quinzaine.
La quasi totalité des domaines sont représentés. Manquent à l’appel le domaine de Vallongue (la cuvée Murielle sera mise en bouteille en septembre 2003) ainsi que le domaine Hauvette (vin pas reçu à temps).
DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet – PP: Pascal Perez.
Ordre de dégustation :
1. Baux de Provence Mas de Gourgonnier – Réserve du Mas 2000 :
DS15 – PP14,5 – LG14,5 vers 15. Note moyenne : 14,5 – Prix : 8 €
Robe violacée, intense, brillante.
Le nez, complet et délicatement boisé (vanillé), dégage des parfums de fruits noirs, d’épices, de fourrure, de réglisse, de garrigue (thym, romarin, laurier). L’aération ajoute une légère animalité, qui complexifie encore cet ensemble olfactif tendre et gourmand.
Bouche dense, persistante, fine, très poivrée, avec des notes de laurier, de genièvre, de girofle. Un vin qui possède du potentiel, seulement desservi par un peu de chaleur alcoolique en finale.
Prix très sage.
2. Baux de Provence Mas Sainte-Berthe – Cuvée Louis David 2000 :
DS14/13,5 – PP13,5 – LG14. Note moyenne : 14/13,5 – Prix : 8,5 €
Robe intense, un peu plus mate que la précédente.
Nez toasté (moka), avec des odeurs de fleurs, de vanille, de cacao, d’épices, et semble-t-il une touche de poivron (cabernet).
La bouche ne possède pas la densité et la longueur de la précédente. Elle est également moins solaire, plus fraîche (plus acide), plus tendre, plus abordable immédiatement. Belle animalité. Dommage qu’il y ait cette expression amère un peu gênante qui handicape la finale.
3. Baux de Provence Domaine Terres Blanches – Cuvée Bérangère 2000 :
DS12,5 – PP14 – LG12. Note moyenne : 13 – Prix : 12 €
100% mourvèdre.
Le nez déploie des notes de fleurs, de mûre, de jus d’orange frais, de vanille, de citron, d’eucalyptus. L’aération propose après quelques minutes un second nez débarrassé de scories olfactives végétales un peu suspectes.
La bouche est soulignée par des notes de griotte. Autant l’attaque est suave, trahissant une légère sucrosité, autant la finale est acide (acidifiée ? – en tout cas pour une partie des dégustateurs) et somme toute courte.
4. VdP des Bouches du Rhône – Domaine de Trévallon 2000 :
DS16 – PP16 – LG16,5 vers 17 ?. Note moyenne : 16 – Prix : 45 €
Robe violacée, intense, saturée, de belle brillance.
Le nez est une corne d’abondance de fruits variés : cassis, groseille, groseille à maquereau, cerise, fraise. Un soupçon de fumé. Un nez fin, élégant, racé, non dénué de minéralité.
La bouche est issue d’une extraction et d’un élevage privilégiant la finesse à la puissance. Cette puissance du fruit est magistralement domptée. Superbe trame tannique aux saveurs fruitées et épicées, évoquant le cabernet (mais sans raideur), fraîche, longue, sans défaillance, avec des notes subtiles d’élevage (moka, vanille). Equilibre et plaisir sont là, et bien là, dans ce vin peu austère (pour la maison), déjà abordable (cela est lié au millésime et peut-être aussi à une évolution de style d’Eloi Durrbach), particulièrement digeste.
Pourrait s’avérer encore supérieur après quelques années de vieillissement. Reste cher.
5. Baux de Provence Mas de la Dame – Coin caché 2000 :
DS14,5 – PP15 – LG14,5. Note moyenne : 14,5 – Prix : 18 €
Robe intense, légère matité.
Nez très doux, délicatement lacté, caramélisé, composé de senteurs de cerise mûre, de cardamome, de rose fraîche, de réglisse.
Bouche veloutée, dotée d’un beau jus, de longueur correcte, fruitée, épicée, avec des notes de poivre et de menthol. Un vin de charme, très doux.
6. Baux de Provence – Château d’Estoublon 2000 :
DS12 – PP13,5 – LG13. Note moyenne : 13 – Prix : 13 €
Robe très peu intense, rosée, trouble. Bizarre !
Nez curieux, produisant des odeurs de fleurs (violette), de menthe poivrée, de réglisse, de poivre blanc. Un côté « confiserie » : barbe à papa, guimauve. On pourrait à l’aveugle pencher pour un vin blanc (pinot gris opulent). On pense aussi à un vin très peu soufré.
Bouche concentrée, très tendre en même temps, originale, avec ses notes de soupe de fruits (fraise) poivrée. Pas ridicule en longueur, mais le vin manque d’accroche et se révèle un rien « factice ». Il rappelle un gamay (voire un grenache) sans soufre.
Curieux, ce grand écart, pour un domaine a priori conseillé par Eloi Durbach, de Trévallon …
7. Baux de Provence – Château Romanin – Cœur Tertius 2000 :
DS15/14,5 – PP15,5 – LG14,5. Note moyenne : 14,5/15 – Prix : 35 €
Robe opaque.
Nez profond, complexe, conjuguant de belles notes de moka, de fruits bien mûrs, de fumé, de fleurs, de fourrure, d’épices douces, d’orange sanguine.
La bouche développe un beau volume, sans aucune agressivité : elle s’avère soyeuse, légèrement sucrée, fruitée, chaleureuse sans excès (on pense ici au défaut plus marqué du Mas de Gourgonnier). On peut lui reprocher un peu de lourdeur. Certains la trouvent en revanche fermée, prometteuse, avec de beaux tannins et de la longueur.
8. Vin de Table de France – Domaine de Lauzières – Sine Nomine N°5760 n.m. :
DS15 – PP14,5 – LG14. Note moyenne : 14,5 – Prix : 25 €
Beaucoup de petit verdot dans cette cuvée.
Robe intense.
Le nez explore des parfums un rien lactés de fruits rouges et noirs, de menthe, de cacao, de fleurs entêtantes (pivoine), de réglisse
Bouche concentrée, raisonnablement persistante, tout en fraîcheur acidulée (groseille).
9. Baux de Provence – Clos Milan 2000 :
DS11 – PP11 – LG10. Note moyenne : 11 – Prix : 19 €
Robe intense.
Nez fumé, très marqué par l’eucalyptus, mais dans un registre plutôt désagréable, avec une volatile forte et des odeurs de colle peu engageantes.
Bouche concentrée, mais acide, agressive. Grosse déception. A-t-on affaire à un défaut de bouteille ?
10. Baux de Provence – Olivier d’Auge – Cuvée l’Arcoule 2000:
DS11 – PP12 – LG11. Note moyenne : 11 – Prix : 10 €
Robe intense.
Le nez rappelle une expression de VDN, avec ses odeurs de rhum/raisin, de pruneau, de fruits très mûrs, presque blets, de caramel, d’orange confite, de chocolat fourré à la framboise (dans un registre « confiserie »).
Bouche également agressive, acide, sèche. Les goûts de fruits blets, mais également surs, dérangent le palais, flanqués se surcroît de notes terriblement factices de caramel vanillé. Déception, également.
11. Baux de Provence – Château Romanin 2000 :
DS15/14,5 – PP15 – LG14,5/15. Note moyenne : 14,5/15 – Prix : 16 €
Robe intense.
Nez fougueux, friand, sanguin, fin, avec ses notes percutantes de cerise très mûre, d’olive noire, d’épices. Boisé délicat, respectueux du fruit. On peut penser aux vins de Didier Barral, à Faugères (dans un registre peut-être un peu moins frais, plus cuit).
Bouche fruitée, gourmande, vivante, assez longue. Un caractère méridional affirmé, avec ses notes de garrigue, de laurier. Alcool parfaitement intégré pour un vin déjà très abordable en l’état.
2 fois moins cher que la cuvée haut de gamme, pour une qualité très proche. A boire en attendant l’apogée de l’autre cuvée.
12. Baux de Provence – Château Dalmeran 2000 :
DS14/13,5 – PP14 – LG13,5. Note moyenne : 14/13,5 – Prix : 15 €
Robe brillante, bonne intensité.
Nez plus simple, plus fade et également un peu plus agressif, caractérisé par des notes de noyau, de poivre, de piment (on peut penser aux eaux de vie blanches produites par J. P. Metté, en Alsace).
La bouche confirme ce diagnostic. Très tendre, elle manque de charme avec ses maigres goûts de fruits et d’olive. Elle reste toutefois fraîche sur une longueur correcte.
13. Baux de Provence – Domaine Terres blanches – cuvée Aurélia 2000 :
DS14,5/14 – PP14,5 – LG14. Note moyenne : 14 – Prix : 13 €
Cabernet, syrah, grenache.
Robe intense.
Joli nez mûr, engageant, associant des notes de fruits, de tapenade, d’épices, de bourgeon de cassis. Le grenache semble conférer un caractère très oriental, un rien alangui, qui peut évoquer un VDN (fruits cuits, épicés).
Attaque particulièrement suave, saveurs complémentaires de tabac (belle rétro-olfaction), de laurier. L’équilibre n’est pas totalement compromis : le sucre (qui enlève un peu de classe au vin), voisine avec l’alcool et une acidité salvatrice.
Mieux réussie que la cuvée Bérangère.
Conclusion :
Bon niveau d’ensemble : 2000 a été propice à l’élaboration de vins au caractère sudiste provençal affirmé, généreux, charmeurs, pleins, aux nez superbes et aux bouches gourmandes. Un style qui semble concilier les expressions languedociennes et rhodaniennes (méridionales). Beaux accords en perspective sur de belles et simples grillades, en respirant l’air méditerranéen et en écoutant les cigales.
Trévallon, de grande qualité, domine la dégustation.
Un beau peloton groupé de vins de bonne qualité, plaisants, recommandables, avec de bons rapports qualité/prix.
Les 2 cuvées de Romanin, bien placées, sont proches mais avec des potentiels de garde différents.
Terres blanches convainc plus par sa cuvée Aurélia que par sa cuvée Bérangère (facturée sensiblement au même prix)
Les vins ont souvent été mis en bouteille récemment, ce qui peut parfois nuire à la netteté de leur expression. Ils doivent être bus plutôt frais (16°/18°).
2 domaines déçoivent : Clos Milan (goûté mieux à d’autres occasions) et Olivier d’Auge (cuvée l’Arcoule), propriété encore peu connue.