Dégustation autour de quelques Pinots Gris Alsaciens de differents producteurs. Le compte rendu sur le lien suivant :
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Alsace Pinot Gris Grands Crus 2000
Le lundi 12 mai 2003
Synthèse des commentaires de dégustation : Laurent Gibet.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une quinzaine.
PP : Pascal Perez – DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne – LG : Laurent Gibet.
Ordre de dégustation :
1- Dirler-Cadé Tokay Pinot Gris Saering 2000 :
PP : 15 – DS : 15 – PC : 13,5 – LG : 15 – Note moyenne : 14,5
Robe brillante, moyennement intense.
Nez plutôt complet d’intensité moyenne, avec un léger côté fumé, développant des notes d’agrumes, de minéral, de fruits exotiques (ananas), de miel et de pain d’épices
Bouche enrobée, replète, fruitée, et fleurie. Bonne longueur gourmande et fraîche, avec des notes de mirabelle, de zeste, de menthol. Le sucre est bien présent et l’on aimerait un vin plus nerveux.
2- Bott-Geyl Pinot Gris Sonnenglanz 2000 :
PP : 16,5 – DS : 16,5 – PC : 16,5 – LG : 16,5 – Note moyenne : 16,5
Robe brillante, plus intense que la précédente.
Nez plus intense également, avenant avec ses parfums d’abricot, de meringue, de pêche juteuse, de miel et de fruits de la passion (goyave).
Bouche sucrée de nouveau, mais remarquablement équilibrée par l’acidité et la minéralité. Notes très expressives de menthol, de citron vert, de zeste d’orange, de bergamote, de clémentine.
3- Eric Rominger Tokay Pinot Gris Zinnkoepflé 2000 :
PP : 15 – DS : 15,5 – PC : 13,5 – LG : 15,5 – Note moyenne : 14,5
Robe brillante, moyennement intense.
Olfaction intermédiaire en intensité entre les 2 précédentes, produisant des senteurs de beurre, de fumé, de caramel, de fleurs, de fruits exotiques.
La bouche semble ici moins sucrée. Elle s’avère vive, minérale, marquée par le CO2, avec des notes de zeste et de citron vert.
4- Deiss Pinot Gris Bergheim 2000 :
PP : 16 – DS : 14- PC : 15/15,5 – LG : 15,5 – Note moyenne : 15
Ce vin n’est pas en grand cru (désormais complantés dans ce domaine).
Robe brillante, d’un joli doré.
Nez ingrat, réduit. Odeurs de cire, de pomme blette, d’iode, de fumé. On pense à un chenin botrytisé.
Bouche virile, dense, épicée, dans un style apparemment sans concession, moins flatteur, chaleureux et oxydatif (expression du terroir ?). De la personnalité pour ce « village » qui ne démérite pas dans la cour des grands crus.
5- Kreydenweiss Pinot Gris Moenchberg 2000 :
PP : 16 – DS : 16,5 – PC : 15 – LG : 16 – Note moyenne : 16
Robe brillante, particulièrement pâle.
Le nez rappelle fortement le sauvignon, avec son côté végétal (buis). Notes de fruits mûrs, de craie, de melon confit (calisson).
Bouche pure, concentrée mais fine, épicée, racée, persistante. Minérale et pour une fois sans sensation de sucre résiduel, avec cette austérité signant les vins de ce domaine. C’est certainement celle qui évoque le plus un riesling. Un vin de styliste.
6- Ostertag Pinot Gris A360P 2000 :
PP : 14,5 – DS : 13,5 – PC : (13) – LG : 14 – Note moyenne : 14
Grand cru Muenchberg déclassé (à cause du bois ?).
Robe brillante, d’intensité moyenne.
Le nez est particulièrement boisé, avec une olfaction réduite à de maigres senteurs de menthol, de fleurs, de guimauve.
La bouche confirme le diktat du bois. Elle se révèle austère, monolithique, légèrement chaleureuse, avec des notes d’agrumes. On peut penser à un chardonnay du mâconnais. Un vin ambitieux mais pas convaincant, de surcroît peu typé.
7- Seppi Landmann Tokay Pinot Gris Zinnkoepflé 2000 :
PP : 15,5 – DS : 14,5 – PC : 14,5 – LG : 15 – Note moyenne : 15
Robe brillante, dotée d’un doré avenant.
Très belle expression fruitée (mirabelle, ananas, pêche) et fleurie (rose). Des notes complémentaires de sucrerie (loukoum), de beurre, de fumé, complètent cet ensemble plein, généreux et charmant.
Bouche épicée (épices douces), opulente (voire un peu lourde dans sa sensation sucrée), même si les arômes restent précis. On peut penser à un gewurztraminer.
8- René Muré Tokay Pinot Gris Vorbourg Clos St-Landelin 2000 :
PP : 16,5 – DS : 16,5 – PC : 15,5/16 – LG : 16 – Note moyenne : 16
Robe dorée, brillante.
Nez typé, avec ses odeurs de beurre, de fumé, de rose, de citron confit. Belle minéralité complexifiant l’ensemble.
La bouche est ample, équilibrée et longue. Finale épicée (gingembre), avec des notes d’agrumes. Belle intégration du sucre et de l’acidité.
9- Weinbach Tokay Pinot Gris Altenberg cuvée Laurence 2000 :
PP : 17 – DS : 16,5/17- PC : 16+- LG : 16,5 – Note moyenne : 16,5
Robe dorée, brillante.
Le nez procure des senteurs de mirabelle, de safran, de cire, d’iode (un côté Islay), de champignon de Paris. Ces notes évoquent le botrytis.
La bouche est construite dans un style plutôt massif mais reste pure et équilibrée. Des notes encore simples d’agrumes et d’épices se déclinent sur une très bonne longueur. Un vin à attendre.
10- Schoffit Tokay Pinot Gris Rangen de Thann – Clos St-Théobald 2000 :
PP : 16,5 – DS : 17 – PC : 16,5 – LG : 17 – Note moyenne : 16,5/17
Très belle robe brillante, jaune citron.
Le nez rôti évoque ici plus le passerillage que le botrytis. Belle déclinaison complexe de notes de citron confit, de beurre, de fumé, de genêt en fleurs, de miel, de bergamote, de verveine citronnelle.
La bouche conjugue brillamment l’acidité, le sucre et le minéral, conférant au vin un côté « évident ». Finale ample, gourmande en diable.
11- Zind Humbrecht Pinot Gris Rangen de Thann Clos St. Urbain 2000 :
PP : 18 – DS : 18 – PC : 17 – LG : 18 – Note moyenne : 18
Robe brillante, de loin la plus intense de toutes.
Nez somptueux, dense, net, complexe, alliant des parfums de citron confit, de rose, de cire, d’épices, de fruits exotiques, de calisson, et des notes originales de chocolat blanc.
La bouche est dotée d’une matière impressionnante, presque visqueuse. Mais le vin, d’un potentiel rare, accomplit l’exploit de ravir le palais en conservant de la fraîcheur et de l’équilibre (le sucre est parfaitement intégré). Une superbe amertume prolonge une finale impressionnante de persistance. Ce vin extrême mais maîtrisé domine la dégustation.
12- Albert Mann Tokay Pinot Gris Furstentum 2000 :
PP : 16 – DS : 16 – PC : 15,5 – LG : 16 – Note moyenne : 16
Robe brillante, d’intensité moyenne.
Odeurs de craie, de menthol, de guimauve, qui peuvent rappeler le sauvignon ligérien.
Bouche fine, fraîche, à l’équilibre satisfaisant. Notes de zeste. L’alcool est bien intégré mais le vin pourrait bénéficier d’un supplément de nervosité pour estomper la sensation sucrée.
13- Burn Tokay Pinot Gris Goldert Clos Saint-Imer La Chapelle 2000 :
PP : 16,5 – DS : 15 – PC : 16/16,5 – LG : 15,5 – Note moyenne : 16
Robe brillante et dorée.
Notes de pomme cuite, de mandarine, d’épices douces, de fruits exotiques.
Bouche gourmande, équilibrée, à la fraîcheur mentholée. Notes de mangue et acidité rassénérante.
Conclusion :
Une dégustation de très bon niveau, avec des expressions variées, mais un cran en dessous de celle effectuée avec les rieslings GC le 11/6/2001. Il apparaît que le pinot gris possède moins de potentiel que le riesling en termes de potentiel de garde (acidité plus basse) et de race (tension, minéralité). Il n’en reste pas moins que l’on a là un niveau qualitatif que l’on serait certainement en mal de trouver dans beaucoup d’autres régions viticoles françaises.
Pour ces vins directs, on ne rencontre pas de problème avec d’éventuels excès de bois (mais l’exercice de style d’Ostertag intrigue), comme c’est le cas dans de nombreuses dégustations de vins blancs d’autres régions. Les vins sont denses, fruités, floraux, minéraux, épicés et gourmands.
Ils possèdent enfin des taux de sucre variés, sans que le consommateur ait un quelconque moyen d’information sur l’étiquette. Il est surprenant de constater qu’il n’y a guère que Kreydenweiss, Deiss et à un degré moindre Zind-Humbrecht pour proposer des vins secs, pertinents à table. On peut s’interroger sur ces choix de vinification, alors même que la catégorie « Vendange Tardive » existe.