Trés rare verticale du mythique château d’Yquem à Sauternes. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Dégustation verticale de Château d’Yquem
Carcassonne, le 27 avril 2002
Les commentaires de dégustation sont de Pierre Citerne et Didier Sanchez (1996 et 1991).
Quelques commentaires de contexte :
Les vins ne sont pas dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une vingtaine
DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne
Château D’Yquem 1996 :
DS : 16 vers 16,5
Robe brillante, belle intensité d’un beau jaune.
Premier nez sur le boisé grillée puis tilleul, verveine, citron, caramel, vanille, jaune d’œuf.
La bouche est souple, onctueuse, avec de la finesse donnant l’impression d’être prête à boire, léger manque de volume et de concentration, sauvé par un bel équilibre, la finale est fraîche, retro sur l’orange, longueur moyenne.
Château D’Yquem 1991 :
DS : 14,5 vers ?
Robe brillante et dorée.
Le boisé a disparu, fumé, miel d’acacia, beurre, abricot, mais globalement très discret.
La bouche est onctueuse, avec de la fraîcheur, corps moyen, moins de finesse et moins équilibré que le précédent. La finale laisse ressortir un peu d’amertume, le vin paraît globalement simple. Impression d’un demi – Yquem (comme le 87).
Château d’Yquem 1967
DS : 18,5 – PC : 18. Note moyenne : 18-18,5
Robe superbe, très brillante et visqueuse, cuivre abricoté, bords ambrés.
Premier nez d’une grande finesse mais sur la réserve : confiture d’abricot et floralité (rose séchée) ; le bouquet devient plus profond et complexe au fil des minutes, très botrytisé, rôti sans basculer vers l’iode, complexe et frais, avec des notes de jaune d’oeuf, de marmelade d’orange, de café, de pain d’épices.
La bouche offre beaucoup de volume dès l’attaque, un fruit de marmelade d’abricot et d’orange délicieux et frais, équilibré par une acidité parfaite ; la finale extrêmement persistante laisse en bouche une amertume très élégante, sur le sucre d’orge et le bâton de réglisse.
Château d’Yquem 1966
DS : 17 – PC : 16,5 . Note moyenne : 16,5/17
La robe est semblable à celle du 1967, avec moins d’éclat et de viscosité.
Nez moins exubérant que le précédent, avec une nette acidité volatile, un botrytis très présent, presque médicinal, iodé, des notes de miel d’acacia, de cire et de fruits secs.
La bouche est vive, longue, avec une liqueur plutôt discrète et une amertume finale racée confinant à l’austérité. Mince par rapport au 1967, ce vin s’affirme grâce à son acidité qui lui donne fraîcheur et allonge.
Château d’Yquem 1962
DS : 16,5 – PC : 17. Note moyenne : 16,5-17
Robe assez proche des précédentes, vieil or orangé avec une bordure ambrée.
Nez très séducteur, d’une grande élégance, avec une dominante aromatique fruitée : marmelade de cédrat, tarte au citron meringuée, pêche au sirop, abricot… Des notes de cire et d’épices très racées s’intensifient à l’aération.
La matière se révèle délicieusement sapide, avec un fruit gourmand et frais, souple, riche, manquant peut-être de la tension (de l’acidité brillante) des deux vins précédents pour vibrer en bouche aussi longtemps qu’eux.
Château d’Yquem 1959
DS : 17,5 – PC : 17+. Note moyenne : 17/17,5
La teinte est un peu plus soutenue, l’ambre s’intensifie et apparaissent des nuances acajou.
Nez puissant et plus évolué, explosif ; les notes oxydées, ranciotées s’affirment : figue sèche, caramel, noix, amande grillée…Le côté iodé du botrytis est bien présent, il évoque une odeur de pansement.
Le vin se montre expressif, savoureux, disponible en bouche, il semble être à son apogée. Il propose les charmes caractéristiques du cru : une allonge superlative, une amertume racée, un parfait équilibre acide et une riche palette d’arômes rôtis qui commencent à s’orienter vers le rancio.
Château d’Yquem 1955
DS : 17,5 – PC : 16,5-17. Note moyenne : 17
Robe très dense, nettement cuivrée, brillante.
Premier nez d’une grande puissance, brut, monolithique, très mûr, exotique : mangue séchée, botrytis iodé ; l’aération libère encore plus de puissance et de fruit, mais on ne sent pas la finesse, la complexité, le ciselé aromatique des vins précédents.
Attaque explosive. Que de richesse et de fruit…L’extrême générosité de texture et de saveur confère une réelle jeunesse au vin. Le côté exotique se prolonge en bouche, avec des saveurs de mangue et de fruit de la passion. La finale exprime une chaleur alcoolique sensible. Un vin un peu à part, issu des raisins ayant un degré potentiel supérieur à la normale pour Yquem ; il fait preuve d’une générosité et d’une puissance extrême, mais ne possède pas la finesse et l’équilibre insigne du cru. Auprès du 1947 il paraît même lourd et alcooleux.
Château d’Yquem 1947 (bouteille sombre)
DS : 18 – PC : 18. Note moyenne : 18
Robe très sombre, centre brun-acajou, bordure ambrée intense.
Nez expressif, avec un rancio évident, racé, qui évoque les grands amontillados de Jerez : confiture de noix vertes, écorce d’orange séchée, jambon fumé, fruits confits…
Enorme présence en bouche, un corps svelte mais présent, une gamme aromatique superbe, très oxydative (toujours le rancio, les fruits secs, les viandes séchées et fumées), le tout magistralement équilibré par une acidité salvatrice, étonnante de pureté et de droiture (la fameuse acidité de 1947, que l’on retrouve – souvent avec moins de bonheur – dans les rouges). Un petit goût métallique trahit un vieillissement un peu chaotique (exposition à la lumière ?), qui pourrait expliquer la robe particulièrement foncée.
Château d’Yquem 1947 (bouteille claire)
DS : 20 – PC : 19,5. Note moyenne : 19,5/20
Robe très solaire, orange doré intense, lumineux.
Pratiquement aucune trace d’oxydation au nez, au contraire une fraîcheur explosive, une jeunesse presque insolente ; on est happé par une première bouffée énorme de marmelade d’orange, qui se complexifie à l’aération, déployant une profondeur et un charme subjuguants, des notes de bergamote, de thé earl grey, de noix de coco, de miel, de menthe fraîche…
La bouche confirme cette extraordinaire jeunesse : une très grande richesse de texture, un fruit abondant et frais (écorce d’orange confite, abricot) – d’une finesse, d’une netteté aromatique exceptionnelle, une rémanence succulente. La perfection semble atteinte, grâce à une acidité que l’on peut qualifier de miraculeuse.
Château d’Yquem 1929
DS : 16 – PC : 16,5-17. Note moyenne : 16,5
Robe très brune, brillante, centre roux acajou.
Nez de vieux Jerez, explosif, très complexe : vieux meuble de sacristie ciré, un peu humide, avec une pointe de moisissure, une touche de vergeoise, de crème brûlée.
Le vin est tenu par sa très belle acidité, la bouche apparaît cohérente, avec une dominante ranciotée profonde, expressive, racée, mais déparée par une légère pointe métallique.
Château d’Yquem 1928
DS : 16,5 – PC : 17. Note moyenne : 16,5/17
Robe brune, brillante, minces bords ambrés.
Nez très puissant, rancio profond : caramel, vergeoise, banane flambée, épices douces, bois ciré, une expression proche du 1929, avec peut-être un peu plus de vivacité, de panache.
La matière est encore bien en place, soutenue par une remarquable fraîcheur, épicée, sapide. Ces deux derniers vins sont dominés par le rancio, auquel le fruit a cédé sa place ; malgré leur noblesse structurelle et aromatique, leur tenue, ils ne possèdent ni l’éclat, ni le charme souverain du 1947.
Cette dégustation confirme la cohérence du style des vins d’Yquem sur près d’un demi-siècle, un style fait d’exubérance et de réserve, de puissance et de subtilité, d’opulence et de vivacité. Ce qui ne veut pas dire que tous les millésimes se ressemblent, loin de là.
Chacun exprime vraiment une personnalité propre ; on peut parler de la plénitude du 1967, de l’élégante sveltesse du 1966, du charme enjôleur du 1962, de la maturité flamboyante du 1959, de la générosité du 1955, de la divine jeunesse du 1947 …
La hiérarchie devient une affaire de goûts (le 1947 ayant à mon avis une étincelle de génie supplémentaire). Leur capacité de vieillissement est indéniable ; néanmoins, les deux vins les plus anciens (1928 et 1929) semblaient parvenus à un stade ou le fruit déclinant accepte de céder sa place à une expression aromatique et structurelle proche de celle des grands vins mutés oxydés, Madère ou Jerez. Ceux qui connaissaient déjà ces deux grands millésimes ont d’ailleurs été déçus par le manque de fraîcheur des deux bouteilles. Il semblerait que cela provienne d’une mauvaise conservation.