La dégustation est proposée par Philippe Ricard, Hervé Cuzon et Didier Sanchez. Commentaires par Laurent Gibet pour la séance du soir.
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Toutes les bouteilles, stockées pendant une longue période dans des conditions optimales, ont été placées dans une cave de service, à température adaptée, verticalement, 6 jours avant notre rendez-vous.
Cette dégustation s’est déroulée en deux séances : l’après-midi à 14h15 puis le soir à 19h30.
Ce compte-rendu détaille les impressions du soir.
Entre autres causes, une aération de 5 heures (dans la bouteille rebouchée en position verticale) peut expliquer les variations dans les appréciations.
Les vins sont dégustés avec présentation à l’aveugle.
Les verres utilisés sont les « Expert » de Spiegelau.
DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet – CDC : Cécile Debroas Castaigns – HC : Hervé Cuzon – HLP : Hugo Le Panse – FM : François Martinez.
(Nombre total de dégustateurs : 17)
Uniquement le soir : DS16 – LG16,5 – HC16,5 – HLP16 – FM16
Le vin dévoile de beaux arômes évolués : cire, coing, citron, épices, touche de sureau (comme à Chavignol). Effervescence évanescente, tendre, sapide.
A l’ouverture : DS16 – CDC15
Après 5 heures d’aération : DS16 – LG16+ – HC15 – HLP16,5 – FM16
Robe peu marquée par l’âge. Nez grillé dégageant des notes de citron, de Comté, de sureau aussi. Comme attendu, le vin est dense, mûr, mais soutenu par une bonne acidité. Il ne fait pas dans la dentelle (c’est le style maison) et il faudra l’attendre encore quelques années.
Rappel :
12/12/2012 – cr par François Martinez
DS17,5/18 – PC18 – LG17+ – MS18 – MF17,5/18 – FM16,5. Note moyenne : 17,5
Robe jaune clair.
Toujours des notes de chenin.
On sent un vin sur la réserve, fermé, moins démonstratif que les précédents.
La matière est empreinte de pureté. L’acidité lui permet d’avoir ce caractère plein d’élan qui rend ce vin magnifique.
A l’ouverture : DS(15?) – CDC14
Après 5 heures d’aération : DS(15?) – LG(15) – HC15? – HLP(15) – FM13,5
Evolué, avec un aspect oxydatif rappelant un savagnin du Jura. Coing, citron confit, pomme cuite, curry, raisin sec (on a ici un peu le nez d’un vin passerillé). Matière riche, corsée, de bonne tenue (on peut aussi penser à du Mauzac sur Gaillac). Certains dégustateurs trouvent cette présentation défectueuse, pouilleuse (j’entends parler de « souris », terme pas forcément unanimement clair).
A l’ouverture : DS16,5 – CDC15,5
Après 5 heures d’aération : DS16,5 – LG16,5 – HC17,5 – HLP16,5 – FM17
Nez intense, évolué, procurant des parfums de pomme cuite, de citron, de légumes (petit pois, fève, notes souvent trouvées dans les vins de ce domaine), de miel. Touche de Suze. Matière avenante, sucrée. Elle me rappelle un peu une Roussette Marestel de Dupasquier.
A l’ouverture : DS16 – CDC16
Après 5 heures d’aération : DS16 – LG16,5 – HC18 – HLP17,5 – FM17
Joli nez fruité, épicé, grillé, avec un soupçon d’ananas évoquant le chardonnay. Grandes saveurs moelleuses, caractère acidulé.
A l’ouverture : DS(15?) – CDC(13)
Après 5 heures d’aération : DS(14?) – LG(15) – HC14 – HLP14 – FM13,5
Notes simples de citron et de sésame grillé pour un vin cadenassé, peu généreux en goût, ressemblant furieusement à ce stade à un Chablis. Un autre flacon serait souhaitable.
A l’ouverture : DS16,5 – CDC16,5
Après 5 heures d’aération : DS16,5 – LG17 – HC17 – HLP16 – FM16
Olfaction de classe mêlant des notes de beurre fondu, de Rhum, de miel, de citron, de pomme cuite. Bouche moelleuse, prégnante, longuement gourmande.
A l’ouverture : DS17,5 – CDC17
Après 5 heures d’aération : DS17,5+ – LG17,5 – HC17,5 – HLP17,5 – FM17,5
Intense, corsé, cohérent, ce vin « sec » possède une grosse sève portée par des amers puissants. Légère sensation d’alcool en finale.
Rappels :
18/6/2008
→ Savennières-Roche-aux-Moines : Clos de la Bergerie de Nicolas Joly 2005
DS13,5 – LG13 – MS12,5. Note moyenne : 13
Senteurs spiritueuses, tendance résolument peu excentrique : mirabelle, pomme au four, raisin sec, pomme blette, noix, marc, caramel.
Bouche replète, adoucie par un soupçon de sucre. Pas mal d’alcool, de l’amertume dans une allure un peu lassante toutefois.
→ Savennières-Roche-aux-Moines : Clos de la Bergerie de Nicolas Joly 2005 – 29/4/2008
L’après-midi : DS14 – PR12 . Note moyenne AM : 13 – Cr par Philippe Ricard
Le soir : DS14,5 – LG14 – MS13,5. Note moyenne SOIR : 14 – Cr par Miguel Sennoun
A l’ouverture : DS16 – CDC16
Après 5 heures d’aération : DS16,5 – LG17 – HC17 – HLP16,5 – FM16,5
Robe très dorée. Nez évoquant un vin liquoreux avec ses senteurs de coing, d’épices, de petit pois de nouveau. Sucré, gourmand, long.
A l’ouverture : DS(15) – CDC13
Après 5 heures d’aération : DS(15?) – LGED – HC15 – HLP(15) – FM14,5
Robe blafarde, triste, vraiment peu amène. Le nez, légèrement croupi, manque de netteté, avec de la volatile et de l’oxydation comme dans le cas du Clos des Rouliers (beaucoup de curry). Sur cette bouteille du moins, je regrette un vin brusque, pas vraiment convainquant en jeunesse non plus (comme la plupart du temps les autres millésimes, en sec – des vins ambitieux, réputés et chers, qui ne m’ont pour autant jamais vraiment emballé). Celui-ci a de plus mal vieilli. Il faudrait cela dit, comme dans les cas du Clos des Rouliers, goûter une autre bouteille.
Rappels :
→ Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 – 1/4/2008
L’après-midi : DS16 – PR16 – CD14. Note moyenne AM : 15,3
Un Noëls de Montbenault en forme.
Le soir : DS15,5 – LG14,5/15 – MS15,5. Note moyenne SOIR : 15,3
Nez intéressant : rhum, raisin sec, tarte tatin, poire. Tendance baroque, sans bois et sans lourdeur.
Bouche citronnée, de caractère. On a pensé à un chenin leste, sur Savennières. Très différent en l’état de celui trouvé lors des 2 dégustations précédentes.
→ Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 : 4/3/2008
DS14? – LG(14,5). Note moyenne (14,3)
Nez boisé offrant des senteurs un peu lourdes et lactées : racines (suze), poire au sirop, citron, menthe (initialement fenouil pour évoquer un vin sudiste), poivre blanc, pomme (un petit côté cidre).
En bouche, on devine une matière première de qualité, travaillée avec soin (à la bourguignonne, avec élevage et malolactique) mais cette sève épaisse et capiteuse (à la limite de l’adiposité) se révèle peu entraînante. Jugement analogue à celui de la dégustation du 5/7/07. Ce vin réticent se goûte moins bien après réchauffement dans le verre et ne convainc pas notre petite assemblée. Il faudra suivre son évolution car en l’état, le style paraît vraiment forcé.
→ Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 : 5/7/2007 en séance d’après-midi (par Philippe Ricard) : 15,5/20
A ce stade, le vin ne dévoile pas encore de gourmandise ou de générosité : il reste campé sur sa minéralité, sa droiture. Promis à un très bel avenir…
→ Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 : 5/7/2007 en séance du soir (par Laurent Gibet) : 14,5+/20 ?
Boisé sensible mais sans excès absolument condamnable. Notes fermentaires un peu seules de fruit (pomme, poire), de menthe, et un poil d’oxydation (accompagnant bien le vin). Bouche concentrée, taciturne, pour le moment un peu « incarcérée » dans une gangue minérale et boisée particulièrement austère, qui m’amène en l’état vraiment peu de plaisir (fermeté, tension). Faisons confiance à Richard Leroy pour penser que ces ressorts (paramètres de garde) sont judicieusement calibrés pour guider le vin dans les 10 prochaines années. Mes partenaires de dégustation sont assez confiants sur son avenir (du moins à moyen terme).
→ Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 : 5/4/2007 : 14,5/15 (par Laurent Gibet)
Nez expressif, particulier, très complexe, proposant des odeurs multiples dont l’intensité est augmentée par de la volatile : beurre, épices, coing, anis, citron, miel, marc, verveine. On peut penser sur un tel caractère sauvage à Savennières. Bouche volumineuse, de fort caractère, encore très fougueuse, non dénuée de minéralité, incluant des goûts qui peuvent sembler manquer de netteté (vernis, végétal prononcé). Le bois s’exprime dans le verre vide. Décapant mais sa richesse insolite est ici plus satisfaisante que le mutisme du 2002 fort boisé bu il y a peu. Sera-t-on iconoclaste en imaginant que l’on trouve dans cette cuvée des signes précurseurs d’oxydation ?
A l’ouverture : DS16,5 – CDC16,5
Après 5 heures d’aération : DS16 – LG16 – HC17,5 – HLP16,5 – FM17,5
Rose et litchi, comme s’il s’agissait d’un gewurztraminer. Atypique, facile/simple, frais, légèrement sucré.
A l’ouverture : DS17 – CDC17
Après 5 heures d’aération : DS17 – LG17,5 – HC17,5 – HLP17 – FM17
On croise ici une véritable essence de Vouvray : coquillage, citron vert, croûte de fromage (ou, comme à Chablis – quelque chose d’approchant). Matière pleine, équilibrée, d’une remarquable vitalité citronnée.
A l’ouverture : DS17 – CDC16,5
Après 5 heures d’aération : DS17 – LG17 – HC18 – HLP17,5 – FM18,5
Tarte aux pommes, légumes bouillis et une trame dense, continue, avec un peu de sucre qui vient délicatement chatouiller le palais.
A l’ouverture : DS17+ – CDC17,5
Après 5 heures d’aération : DS17+ – LG17,5 – HC17 – HLP17 – FM17
Résultante très vouvrillonne, avec de la pomme, des agrumes (citron, yuzu). Matière entière, persistante, et – comme dans le cas du Clos du Bourg – des sensations minérales. Pas tout à fait prête à boire (on boira logiquement le Clos du Bourg avant).
Infos du domaine : on ressent dans les vins du domaine aussi bien le fruité des argiles du Haut-Lieu, le ciselé minéral des silex du Mont et la rondeur des calcaires du Clos du Bourg
A l’ouverture : DS17,5/18 – CDC18
Après 5 heures d’aération : DS17,5/18 – LG18 – HC18 – HLP18 – FM17,5
Pamplemousse, Rhum, épices … Objet de récurrentes polémiques, cette cuvée montre ici une belle nature, baroque mais sans plus, précise (aromatiquement et structurellement), de garde, concentrée, enivrante (on y retrouve sans inquiétude notable de l’alcool en finale, comme dans le cas du Clos de la Bergerie). Des amers stylés prolongent ce grand vin (si polémique).
Rappel :
Savennières Coulée de Serrant 2005 : 17/20 – 2/12/2019
A l’ouverture : DS15,5 – CDC17
Après 5 heures d’aération : DS16 – LG15,5 – HC16 – HLP16 – FM16,5
Expression peu sucrée, sur la pomme, les épices, l’encaustique. Riche, relativement austère, sur des amers intenses.
A l’ouverture : DS15 – CDC15
Après 5 heures d’aération : DS15 – LG15,5 – HC15,5 – HLP15 – FM15
Panel aromatique déclinant des parfums de pomme cuite, de cannelle, de coing, de raisin sec. Bouche alanguie, sans réel ressort, un peu en service minimum.
A l’ouverture : DS(14) – CDC14
Après 5 heures d’aération : DS(14?) – LG14,5 – HC16 – HLP16,5 – FM17,5
Expression peu complexe, retorse, amère, austère. Soupçon terpénique (souvenir ici du concours Viniteca, un Clos Ste-Hune VT 1989 de Trimbach ayant été confondu avec un Vouvray). L’apport d’un plat aiderait peut-être à l’amadouer.
A l’ouverture : DS18,5 – CDC18
Après 5 heures d’aération : DS17 – LG16,5 – HC16 – HLP16 – FM16,5
Un moelleux bien en place, marqué par le citron vert, le coing, la menthe. Bonne sève zestée, sucre sans excès.
Uniquement le soir : DS17 – LG17 – HC18 – HLP17,5 – FM17,5
Superbe expression liquoreuse avec des fragrances d’abricot sec, de truffe, de sucre de canne, de miel. Trame particulièrement généreuse, restant équilibrée et gourmande. Elle semble moins vouvrillonne et encore une fois, les vins de Richard Leroy me convainquent plus en mode sucré (malheureusement abandonné) qu’en mode sec.
A l’ouverture : DS17,5 – CDC17
Après 5 heures d’aération : DS16,5 – LG16 – HC16 – HLP16,5 – FM16
Citron vert, truffe, goyave, inflexions végétales légères. Le vin, peu généreux en sucre, est intéressant mais un peu avare en goût.
A l’ouverture : DS15,5 – CDC15
Après 5 heures d’aération : DS16 – LG16 – HC16 – HLP16 – FM16,5
Dodu, peu sucré, citronné avec un fond végétal. Bon soutien acide.
Uniquement le soir : DS18 – LG18 – HC18 – HLP18 – FM17,5
Bas en alcool (9,5°). Formidable vin liquoreux, complexe, aérien (cire, coing, raisin sec, épices, citron vert, …). Magnifique équilibre, dynamisme. On peut penser à l’Allemagne ou à la Hongrie.
Uniquement le soir : DS16,5 – LG17 – HC17 – HLP16,5 – FM17
Epais, intense, cohérent pour des goûts classiques d’abricot, de cire, de pomme cuite et de pâte de coing.
A l’ouverture : DS15 – CDC15
Après 5 heures d’aération : DS15 – LG(15) – HC15 – HLP15 – FM15
Déception avec cette présentation énigmatique très réduite, ténébreuse, cadenassée, ne lâchant que quelques maigres notes d’agrumes. A revoir.
A l’ouverture : DS17,5 – CDC17,5
Après 5 heures d’aération : DS18 – LG17,5 – HC17,5 – HLP17 – FM17
Contrairement au cas décevant du Huet Clos du Bourg 1ère trie Tri Moelleux, , l’offre est ici logiquement radieuse, complexe, saine, équilibrée, développant un appétissant et frais nuancier aromatique (abricot, mangue, épices (cannelle, badiane), jus d’orange). Un vin dévoilé, en rythme de croisière, qui possède une belle espérance de vie.
Cépage plastique s’il en est, le chenin offre ici de belles expressions variées (pouvant parfois transporter dans différentes régions françaises : Chablis, Alsace, Savoie, Sauternes, …).
Presque vingt ans plus tard, les secs et les liquoreux présentent sans grande surprise un très beau niveau d’ensemble, sur ce millésime mûr, qualitatif. Les demi-secs déçoivent.
Les vins du domaine de Bellivière sont signés avec leurs tonalités végétales soutenues; sur ce millésime généreux, ils assument leur sucre résiduel.
Nicolas Joly propose deux superbes cuvées, à la personnalité assez indiscutable. En lisant les rappels sur le Clos de la Bergerie 2005, on se rappellera que la complexité de l’analyse sensorielle impose toujours la plus grande prudence (on ne se baigne jamais dans la même rivière) …
Ce n’est vraiment pas le cas de Richard Leroy, malheureusement.