Dégustation de quelques Champagnes de l’excellent millésime 1990. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Synthèse des commentaires de dégustation par Laurent Gibet.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une douzaine.
Ordre de dégustation :
1- Charles Ellner – Prestige 90 :
Robe moyennement intense, brillante
Joli nez fin, grillé, sur les agrumes, la levure, la brioche, la pomme cuite. Des notes complémentaires de miel et d’amande.
Bouche fine et fraîche, gourmande, de longueur moyenne (7 à 8 secondes). Elle reste relativement simple, soulignée par des notes citronnées. Certains lui reprochent de plus un manque d’effervescence. Il est probable que de mauvaises conditions de conservation aient provoqué un vieillissement prématuré (achat en grande surface).
2- Nicolas Feuillate – Brut 1er cru cuvée spéciale 90 :
Robe pâle, agrémentée de nombreuses bulles fines.
Nez relativement plus simple, plus grossier que le précédent. Une légère pointe liégeuse s’estompe à l’aération. Des notes de champignons (mousserons), de pomme oxydée (pomme blette).
Bouche souple paraissant très mûre mais manquant de netteté et un peu agressive. Des notes florales et de fruits blancs accompagnées de notes rappelant un sauternes ou un jurançon (moelleux) : caramel, fruits confits, citron.
3- Michel Arnould – Verzenay grand cru – grande cuvée 90 :
Robe particulièrement pâle.
Nez intense et complexe, fin, harmonieux et plutôt complexe : animal, minéral, fumé, grillé, levure, une pointe évolutive de rancio.
Bouche concentrée, fine et de bonne longueur, confirmant la sensation de maturité décelée au nez. On y trouve des notes de pêche jaune, de fruit rouge (griotte, prunelle) liés à la présence vraisemblable de pinot noir dans l’assemblage. Elle est dense, mais encore relativement fermée et souffre en conséquence d’une légère déficience dans son expression aromatique.
4- Pierre Moncuit – blanc de blancs – cuvée an 2000 – grand cru 90 :
La mise date de février 99.
Robe plus intense, dorée.
Nez pur, expressif, et fin : amande grillée, café, fruits (pomme cuite, coing, citron), minéralité.
Bouche un peu agressive, soulignée par des bulles grossières. Une vivacité mordante de blanc de blancs.
5- Egly-Ouriet – grand cru 90 – dégorgé en 97 (68 mois) :
Robe moyennement intense et brillante.
Nez intense, offrant des notes de levure, de brioche, de fruits blancs, de pomme cuite, de chocolat/menthe (un côté « after eight »). Fraîcheur anisée et légères odeurs de fruits rouges (framboise, groseille).
Bouche complexe, équilibrée et très longue délivrant des notes de caramel, de fruits rouges (quetsche), d’épices (curry, fénugrec). Une belle harmonie et un très bon rapport qualité/prix.
6- Gatinois – Ay – Grand cru 90 :
La robe la plus intense de la soirée, toutefois sans excès.
Nez de pinot noir (majoritaire), animal, fumé (un côté choucroute), cacao, épices (poivre), pomme au four, cannelle.
La bouche, marqué par la pomme cuite et le caramel, est malheureusement un peu agressive (bulles, acidité marquée). Un vin qui semble tannique.
7- Bollinger Grande Année 90 :
Très belle robe dorée et brillante.
Nez subtil, et complexe : fruits frais (coings, orange, mandarine, pomme, qui confèrent beaucoup de fraîcheur), floral, épices (girofle), fruits rouges, chocolat/menthe. Un grillé subtil et élégant, comme on peut en trouver dans les plus grandes cuvées champenoises.
La bouche est ample, complète, fine. Déclinant les notes identifiées au nez, elle est subtilement vanillée. Un grand vin qui possède encore un potentiel indéniable. Le meilleur de la série, doté d’une très belle longueur.
8- Moet et Chandon – Don Pérignon 90 :
Robe brillante, moyennement intense.
Nez académique, typé, tout en finesse : notes exotiques (citron vert), grillé, fruits secs, une très belle note de moka. Fumé, gras et un peu exubérant, il rappelle les nez de grands crus bourguignons (Corton-Charlemagne par exemple).
La bouche est puissante, grasse (mais reste fine). Elle peut également rappeler celle d’un bourgogne évolué. On y retrouve les notes du nez, un soupçon de poivre. Moins marquée par le pinot noir, elle semble également moins complète que la précédente. Ajoutons que certains dégustateurs lui reprochent un grillé trop « travaillé », sans surprise, caractéristique de cette cuvée.
Conclusion :
Une très belle dégustation, apportant beaucoup de plaisir
Des vins de haut niveau, tutoyant les grands cuvées (Salon, Comtes de champagne, Cristal Roederer, Clos du Mesnil) dégustées fin 1999.
Pour des prix raisonnables (Bollinger et Dom Pérignon faisant exception), des champagnes de qualité, qui rassurent sur la capacité champenoise à produire des vins satisfaisants (de nombreux champagnes dégustés par ailleurs sont trop chers et de qualité moyenne voire douteuse).