Dégustation autour de divers vins du Jura. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Synthèse des commentaires de dégustation par Pierre Citerne.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une quinzaine.
Ordre de dégustation :
A – Alain Labet, Côtes du Jura rouge, Trousseau, 1999
Couleur rose bonbon bien pâle.
Le nez présente une certaine finesse : légèrement animal, foxé, groseille, herbacé.
Matière assez insignifiante, déséquilibrée par une chaptalisation qui porte le vin à 13%, on perçoit des notes fumées en finale.
B – Alain Labet, Côtes du Jura rouge, Pinot noir, 1999
Robe pâle, framboisée.
Nez fumé et poivré, fidèlement variétal, fruit de framboise écrasée.
Aussi dilué que le vin précédent en bouche, l’alcool ressort en finale.
C – Alain Labet, Côtes du Jura rouge, Poulsard « vieilles vignes », 1998
Teinte orangée, corail, peu intense.
Nez discret, sirop de griotte, fumé.
Matière aqueuse, évanescente malgré un soupçon de tannin.
D – Puffeney, Arbois rouge Trousseau « Les Bérangères », 1997
Couleur framboise diaphane.
Nez expressif, floral, confituré (framboise), épicé.
Matière cohérente, légère mais plaisante et sapide, qui vaut surtout par son joli fruit et ses arômes frais.
E – Grand frères, Côtes du Jura, Chardonnay, 1996
Doré assez pâle.
Nez ouvert et sympathique sur l’orange et le pain d’épices.
Matière mince mais équilibrée, bonne présence en bouche.
F – Alain Labet, Côtes du Jura « Fleur de Chardonnay », 1998
Jaune pâle, reflets verts.
Un peu timide au premier abord (tisane, pomme verte), s’ouvre sur des senteurs pleines, de beurre, de noisette.
Matière à la fois légère, fraîche et senteurs de noisette, grasse ; un vin fidèlement variétal et bien réalisé.
G – Alain Labet, Côtes du Jura « Les Varrons », 1998
Nez assez concentré, du miel, du tilleul, et plus de minéralité que dans le précédent.
Matière vive mais concentrée, belle longueur, notes minérales et grillées en finale.
H – Alain Labet, Côtes du Jura « Fleur de Marne, Le Montceau », 1996
Beau jaune bouton d’or.
Ecorce d’orange, Grand-Marnier, jaune d’oeuf et pain d’épices au nez.
Assez mince en bouche, sapide, droit, finit sur une acidité saillante.
I – Alain Labet, Côtes du Jura « Fleur de Marne, La Bardette », 1995
Jaune d’or.
Nez toujours sur le pain d’épices, avec de la mandarine, de la noisette et une pointe d’évolution safranée.
Plutôt austère et dru en bouche, marqué par une forte acidité.
J – Alain Labet, Côtes du Jura Chardonnay, 1998
K – Grand frères, Côtes du Jura « tradition », 1996
Jaune d’or assez dense.
Nez de pomme cuite, de vernis.
Matière présente et nette, structurée par une forte acidité citronnée.
L – Alain Labet, Côtes du Jura « Cuvée de garde », 1997
Jaune d’or.
Beurre, noix, puis pomme cuite et curry au nez.
Vif, sapide en bouche, mais très mince, ciselé par une acidité assez véhémente.
M – Alain Labet, Côtes du Jura Savagnin, 1996
Noix verte, curry et pomme verte au nez.
Très acide en bouche, avec un côté fumé et minéral, de la longueur et un joli fruit.
N – Puffeney, Arbois blanc Savagnin, 1995
Beau jaune d’or.
Puissant et très typé au nez : noix, fumée, camphre, muscade ; ces senteurs puissantes n’empêchent pas l’harmonie et la pureté.
Sec et net en bouche, long et pur, les saveurs sont fortement fumées et minérales.
O – Grand frères, Côtes du Jura « vendanges tardives »( savagnin, 37,5 cl), 1996
Robe jonquille, brillante et grasse.
Très joli nez, pénétrant mais délicat : pâte de coing, curry, tilleul.
La bouche est en dentelle, la jolie liqueur est tenue en respect par une forte acidité ; les arômes de pâte de coing, de datte et de thé Earl Grey sont superbes mais l’alcool désunit un peu la finale.
P – Alain Labet, Côtes du Jura Vin de Paille, 1996 (37,5 cl)
Vieil or presque cuivré.
Nez concentré et original : tapenade, anchois au sel, lavande.
Beaucoup de liqueur, très bien équilibrée par l’acidité, belle longueur, texture charmeuse mais arômes un peu brutaux (vernis, raisins secs, caramel).
Q – Alain Labet, Macvin du Jura 5 ans de fût
Couleur de vieilles dorures, visqueux.
Nez puissant, outrancièrement dominé par le marc (rafle, poivre), avec des notes plus suaves de mirabelle, gingembre, girofle…
Poivré et agressif en bouche, puissant mais violent, dénué de finesse ; le manque de fondu entre l’eau de vie et le moût est criant.
Conclusion :
Les vins rouges sont anecdotiques, ils seraient sans doute plus sympathiques s’ils n’étaient outrancièrement chaptalisés. Les blancs sont intéressants, vifs, parfumés, plutôt légers ; les arômes du savagnin sont originaux.
Autres vins dégustés :
Champagne J. Velut « Tradition »
Couleur pâle
Nez assez riche, citronné, brioché, épicé.
Bouche vive et légère, les bulles ne sont pas agressives.
Champagne J. Velut « Cuvée spéciale »
Robe plus dorée.
Nez discret et assez fin, épicé, grillé.
Les saveurs sont davantage marquées et évoluées (cire), la matière semble plus riche, mais les bulles sont plus grossières.
Champagne J. Velut « Cuvée An 2000 »
Nez sur le pain d’épices et le beurre frais.
Bouche vive, sapide, mais la matière semble manquer de fond.
Champagne J. Lallement
Robe franchement dorée.
Nez vineux, de pinot, sur la cerise et les fruits rouges.
Matière assez riche, vineuse, mais la bouche finit abruptement.
Champagne J. Lallement « Réserve »
Vieil or.
Nez assez puissant, sur la pomme cuite, les fruits rouges, les levures.
Bouche pleine, vineuse, apparemment peu dosée, un peu rude.
Chili, Central Valley, Urmeneta, Cabernet sauvignon « reservado » 1999
Robe dense, noire avec des bords vieux rose.
Nez intense, brûlé, avec du café et de l’eucalyptus.
Saveur très grillée en bouche (café), on décèle toutefois un joli fruit de myrtille ; la matière assez fine est équilibrée par une acidité suffisante.
Autres vins dégustés uniquement par Pierre Citerne :
Californie, Zinfandel, Ridge « Lytton Springs » 1997
Rubis violacé brillant, belle viscosité.
Expansif dès le premier nez, confiture de fruits rouges épicée, très gourmand et même « doucereux » (liqueur de fraise des bois), boisé grillé exotique (bourbon), l’impression de lourdeur des parfums augmente à chaque fois que le nez revient sur le verre.
La bouche est dominée par un fruit très mûr, riche, avec du sucre résiduel ; très sapide, dominantes de chêne épicé, de cèdre. Assez bien construit, démonstratif, aguicheur, ce vin finit toutefois par lasser par son côté sucrailleux, sa chaleur alcoolique (14,9°) et sa gamme aromatique violente et lourde.
Priorat, Mas Igneus, 1998
Robe très fournie, centre rubis sombre, opaque, bordure violacée intense.
Nez puissant, mais avec un fruit d’une belle fraîcheur, pas masqué par l’élevage : mûre, poivre, et des notes balsamiques intéressantes (encens, eucalyptus, romarin).
Bouche construite, d’un bel équilibre vu la richesse de la matière, le fruit corpulent et chaleureux est équilibré par une acidité bien intégrée et des tannins droits et fins. Finale de bonne longueur, où ressortent des notes boisées et épicées. Ce vin droit et concentré présente un potentiel d’évolution intéressant.
Châteauneuf-du-Pape, Chante-Perdrix 1998
Robe rubis-grenat assez légère, nettement moins dense que les autres.
Nez d’emblée ouvert et complexe, floral (pivoine, violette), fraise compotée, avec déjà des notes tertiaires de cuir, de cigare froid ; un bouquet d’une harmonieuse complexité, expansif mais sans agressivité ni vulgarité.
Matière mûre, moelleuse, mais très souple, structure en dentelle, l’harmonie et la complexité aromatique se retrouvent en bouche, avec de belles notes minérales de pierraille chauffée, tannins et acidité sont en revanche peu perceptibles. Ce vin hédoniste et racé semble prêt, vieillira-t-il ?
Minervois, domaine Pujol « Saint-Fructueux » 1998
Robe dense, violacé vif sur les bords, centre rubis profond mais pas opaque.
Nez flatteusement mais nettement boisé, vanillé, grillé (suie), crémeux, le fruit (sous le bois) semble pur et intense (mûre, myrtille).
Matière dense et structurée, tannins fins, saveur dominée par ce boisé crémeux flatteur, bonne longueur. La matière est belle et l’équilibre satisfaisant, mais le boisé un peu envahissant rend la dégustation relativement monocorde.
Conclusion :
Dégustation dans des verres Spiegelau (modèle G.J.E.), la quantité de vin dégustée dans ces grands verres est supérieure à celle habituellement contenue dans un verre INAO, ce qui implique un dégustation des vins sur la durée, avec des évolutions possibles dans le verre et des réactions physiologiques par rapport aux vins (par exemple la lassitude après plusieurs gorgées de Zinfandel et de Minervois chez plusieurs dégustateurs).
Quatre vins jeunes, alcoolisés, à forte expression aromatique, des terroirs et des encépagements différents : trois semblent très colorés et extraits, puissants :
le Chateauneuf manifeste davantage de modération, de classicisme, et finalement de race.
le Zinfandel frise la caricature, d’ailleurs plusieurs dégustateurs, non avertis, ont évoqué très vite un « vin américain ».
la cuvée Saint-Fructueux déçoit un peu, le bois est vraiment très présent, l’expression du vin reste simple.
le Mas Igneus est dense, bien construit, racé, mais surtout équilibré (pas trop de bois, acidité et alcool intégrés, tannins fins), ce qui n’est pas toujours le cas des vins de cette région, son prix est raisonnable (2500 pesetas). Le Chateauneuf a été presque unanimement préféré ; c’est certainement le vin le plus harmonieux, le plus séduisant et le plus civilisé (le plus « européen » ?) du lot, il parait cependant déjà bien évolué pour un 98.