Quelques commentaires de contexte :
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Sauf mention contraire, les vins ne sont pas dégustés à l’aveugle .
Nombre de dégustateurs : une vingtaine.
Ordre de dégustation :
1 – Priorat, Mas Martinet, Bru 1995
Robe moyennement intense, les bords sont déjà vieux rose.
Nez aromatique et plaisant, des notes épicées et boisées exotiques se détachent d’un joli fond de fruit compoté.
Matière chaleureuse et savoureuse, toujours de belles notes boisées et épicées, l’alcool ressort en finale.
2 – Priorat, Mas Martinet, Clos Martinet 1995
La robe est plus intense, le centre noir et opaque.
Nez intense et racé ; les arômes témoignent d’une grande concentration et d’un caractère méditerranéen affirmé: fruits noirs, viandox, olive noire, laurier. Des notes de cigare et d’épices apportent un supplément de complexité et de race.
Bouche concentrée, cohérente et savoureuse. Les tannins sont remarquablement fins et soyeux, belle saveur de fruits noirs, de cèdre et d’épices. La finale est malheureusement alourdie par l’alcool.
3 – Priorat, Fra Fulco, cosecha 1996
Robe impressionnante, noire avec une bordure jus de prunelle.
Nez intense et expressif, mais plus simple que celui du Clos Martinet, beaucoup de fruit (mûre) et des notes camphrées et grillées d’élevage.
Matière très concentrée qui évite la lourdeur, beaux tannins beurrés, le fruit est au premier plan, pas d’impression alcooleuse en finale.
4 – Priorat, Clos Erasmus 1997
Robe intense, bords rubis, centre opaque.
Senteurs puissantes de fruit noir épicé, bonne pureté aromatique mais pas (encore ?) de complexité.
Beaucoup de volume et de gras en bouche ; la texture est admirablement soyeuse, son fruité intense et une nette sucrosité en font une véritable gourmandise, une gourmandise assez alcooleuse et sans véritable race aromatique cependant. Attendre au moins 5 ans.
5 – Priorat, Clos Mogador 1996
Encore une robe très fournie avec une centre noir, et de l’éclat.
Nez intense doté d’un grand fruité de confiture de fraise et de cerise à l’eau de vie, des notes épicées, viandées et fumées (goudron) apportent complexité et flamboyance.
Matière plutôt svelte (surtout après le Clos Erasmus), concentrée mais tendue, très sapide, racée même si l’alcool est une fois de plus au premier plan.
6 – Priorat, Clos Mogador 1995
Couleur toujours aussi noire.
Des senteurs organiques très puissantes (sauce soja, viandox, nuoc-mam ou pire encore selon les dégustateurs) se montrent envahissantes au premier nez mais se calment à l’aération, on perçoit alors un fruit intense et une réelle complexité.
La bouche présente beaucoup de velouté, des tannins très fins, une architecture tendue et racée, et des saveurs exubérantes et typées, épicées, balsamiques et minérales.
7 – Priorat, Clos Mogador 1994
Robe identique à celle du 95.
Nez intense et solaire, dans la lignée des précédents, avec toujours ce beau fruit et ces notes de garrigue, de viandox et de rocaille chauffée.
Bouche vive et dense, poivrée, fumée, piquante, minérale ; matière un peu plus mince et moins soyeuse.
8- Priorat, Clos Mogador 1993
Le centre est toujours opaque mais les bords prennent une teinte vieux rose.
On perçoit un début d’évolution tertiaire, une complexité supérieure : feuilles mortes, gibier, et toujours de notes minérales et organiques. Bouquet intense et haut en couleurs.
Très sapide, belle présence structurelle et aromatique, mais on note un début de dessèchement des tannins en fin de bouche.
9 – Priorat, Clos Mogador 1992
Centre noir, bords nettement orangés.
Premier nez organique : fumet de viscères ; de beaux arômes évolués de café et de cèdre se développent avec amplitude à l’aération.
Saveur typée, intense ; matière un peu plus fluide mais veloutée et séveuse.
10 – Priorat, Clos Mogador 1991
La robe reste intense mais commence à se dépouiller.
Superbe nez fondu, toujours aussi typé, encore richement fruité mais déployant toute une palette d’arômes complexes et racés : cèdre, tabac, fumée, encens, jus de viande, épices …
Bouche intense mais sans lourdeur, structure fondue et veloutée, très belle persistance. L’exemple le plus abouti du style personnel, attachant et racé du Clos Mogador. On est toujours un peu gêné par la puissance alcoolique, qui semble être inhérente à ces vins décidément exubérants.
11 – Priorat, Clos Mogador 1990
Couleur grenat profonde et intense, bords orangés.
Nez puissant et fondu, assez évolué, notes de cacahuète grillée et de piment rouge.
Matière très mûre (arômes de caramel), traces de sucre résiduel, souple et riche ; l’ensemble parait un peu cuit, alcooleux, le vin manque de structure et de nerf.
12- Priorat, Clos Mogador 1989
Robe intense, encore franchement rouge, moins évoluée que les précédentes.
Superbe nez, fondu, cohérent, complexe et racé, fruit kirsché et épicé, notes exotiques de baba au rhum, florales (iris).
Bouche très présente et étonnamment jeune par rapport aux précédentes, tannins beurrés fringants, saveurs explosives (laurier, garrigue, sang, goudron) ; malheureusement l’ensemble est déséquilibré par une acidité dure et envahissante.
Conclusion :
Intensité est un terme qui revient souvent dans les commentaires de dégustation des vins de Priorat. Les expressions peuvent être différentes, axée sur le fruit (Fra Fulco), jouant sur le velouté et la concentration d’un style plus « international » (Clos Erasmus), ou plus complexes et exprimant le terroir (Mas Martinet et Clos Mogador), mais tous les vins ont comme dénominateur commun puissance alcoolique, concentration et exubérance aromatique.
La verticale du Clos Mogador, de grande réputation, démontre une indéniable variabilité des millésimes, même si tous partagent une solide constitution s’appuyant, à l’image des vins de Châteauneuf, sur la puissance alcoolique, et une gamme aromatique originale assez flamboyante (minérale, animale, épicée, fumée, balsamique). Même s’ils ne sont pas exempts de défauts, ces vins font preuve de beaucoup de personnalité et d’une réelle complexité.
Autres vins dégustés :
13 – VDP « Prunelart », R. Plageoles et fils 1998
Teinte peu soutenue avec des reflets bruns et rosés.
Nez assez intense et relativement complexe : fruit cuit, notes florales (rose fanée), épicées, anisées.
Très léger en matière ; l’absence de substance fait ressortir l’alcool et engendre une impression de platitude, malgré une gamme aromatique intéressante. Nettement moins réussi que le 97 récemment gouté.
14 – Gaillac, Château de Boisse 1995
Robe rubis un peu terne.
Nez épicé, nettement boisé, empyreumatique.
Assez petite matière, saveur mentholée, amertume en finale, manque de moelleux et de fruit.
15 – Corbières, Domaine Saint-Jean de la Gineste « Carte Noire » 1998
Noir-bleutée, couleur très vive de myrtille écrasée.
Nez concentré mais assez fermé, marqué par des notes grillées, le fruit (cassis, myrtille) est cependant intense et pur.
Matière dense et structurée (tannins fins mais présents), expression assez simple, abrupte, finale marquée par l’alcool.
16 – Côtes du Marmandais « Chante-Coucou » 1998
Robe noire, jeune et très dense.
Senteurs brutes qui trahissent une grande concentration : zan, fruit noir, poivre, notes minérales.
Matière extrêmement dense mais cohérente, structurée et longue, beau velouté du fruit ; ne manifeste pas beaucoup de finesse ni de complexité à ce stade.
17 – Vin cuit, Domaine Les Bastides (J. Salen)
Robe ambrée très visqueuse.
Nez oxydatif de pomme blette, de cidre, avec des notes muscatées et abricotées.
Bouche très liquoreuse, saveur de caramel, matière un peu collante, courte mais dotée d’une acidité correcte.
18 – VDP cépage romorantin, Philippe Loquineau « Cuvée Royale » 1996
Jaune jonquille dense et gras.
Arômes intenses et purs de camomille, de miel, de safran, avec une dominante minérale.
En bouche, sucre résiduel assez léger, amplement équilibré par une forte acidité, corps élancé et persistant, forte minéralité.
19 – Savennières Roche aux Moines, Château de Chamboureau, « Cuvée d’Avant Chevalier Buhard » 1997
Robe dense et cristalline, camomille avec des reflets verts.
Nez puissant mais d’une grande pureté, citronné, minéral (terroir de Savennières), floral, beaucoup d’harmonie et de finesse, s’ouvre sur des notes plus riches d’abricot.
Bel équilibre des éléments en bouche (sucre, acidité, matière), vin aérien, élégant, la teneur en sucre résiduel reste mesurée ; ce vin racé mérite de vieillir pour se complexifier et se fondre.