Quelques commentaires de contexte :
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Sauf mention contraire, les vins ne sont pas dégustés à l’aveugle .
Nombre de dégustateurs : une vingtaine.
Notes des dégustateurs : PP : Pascal Perez – DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet
Les encépagements ne sont pas fournis. Le tempranillo (tinto fino) est largement majoritaire.
Cuvées haut de gamme.
Les 2 derniers vins sont carafés une heure avant le début de la dégustation.
ST = Stephen Tanzer – RP = Robert Parker – WS = Wine Spectator
Ordre de dégustation :
Arzuaga – Reserva 95 :
Notes : PP14 – DS13 – LG13 – Note moyenne : 13,3
Prix : 172 F – ST88 – WS87
Robe soutenue.
Nez moyennement intense, libérant avec parcimonie des notes de vanille, de fruit (cassis bien mûr), de cuir et de champignon. Peu flatteur, il reste austère (terre, poussière). Il est de plus marqué par la volatile (qui sera confirmée verre vide).
La bouche est assez simple, monolithique, marquée par un peu d’alcool. Sans grand défaut mais sans grand attrait, on peut principalement lui reprocher son manque de netteté. Néanmoins, la vin est mûr et possède une structure correcte. A boire.
2- Finca Villacreces – Crianza 96 :
Notes : PP14,5 – DS14 – LG14,5 – Note moyenne : 14,3
Prix : 218 F – ST90
Robe profonde, sombre.
Nez profond, dense, assez complexe, gras, et crémeux : on parvient pour autant à discriminer les notes suivantes : fruits (mûre, figue), réglisse, goudron, fumé, olive noire (presque tapenade), noix.
La bouche développe les notes du nez. Elle est particulièrement soyeuse mais s’avère moins massive qu’on ne pouvait l’imaginer au nez. La (relative) déception vient aussi de la déficience en longueur ainsi que de la légère amertume (amande fraîche) qui souligne la fin de bouche. On peut commencer à boire.
3- Flor de Pingus – Cosecha 96 :
Notes : PP16,5 – DS16 – LG16,5 – Note moyenne : 16,3
Prix : 400 F – RP89/90 – WS90
Le second vin du très recherché et très cher Pingus.
Robe noire, opaque.
Le nez est fin, encore relativement simple et évoque fortement la liqueur de cassis. Des notes complémentaires ténues de figue, de fumé, de fourrure, de réglisse.
La bouche se déploie avec classe et en finesse sur une bonne longueur (un peu moins de 10 secondes, toutefois). Elle constitue une dentelle dense et voluptueuse. En se réchauffant, le vin est logiquement plus marqué par l’alcool, et le poivre renforce la sensation brûlante au palais. Attendre.
4- Ismael Arroyo – Valsotillo Reserva 95 :
Notes : PP15 – DS14 – LG14,5 – Note moyenne : 14,5
Prix : 220 F – ST92 – WS91
Encore une robe opaque.
Le nez est ici aussi dense, compact et profond. Il exhale des notes de fruits (mûre, cerise), de cacao, d’épices, de tabac, de goudron et une pointe animale.
En bouche, la matière reste moyenne et le vin est un peu court. On note la maturité des raisins. Les dégustateurs sont partagés sur la sensation tactile : pour certains, le vin est très soyeux, pour d’autres, le vin est un rien accrocheur, avec une bonne acidité et un peu d’astringence. Il constitue ainsi une sorte de compromis entre le style à l’ancienne et l’école moderne pour les vins de cette région.
Teofilo Reyes – Crianza 96 :
Notes : PP15,5 – DS14,5 – LG15 – Note moyenne : 15
Prix : 146 F – ST93 – RP92
Robe opaque.
Le nez s’attarde sur des notes intenses : animal, olive noire, jus d’orange sanguine.
La bouche est mûre, massive et exubérante mais reste fraîche. Elle n’est pas complexe et moyennement longue (6 secondes). Une petite amertume en finale.
Abadia Retuerta – El Campanario 96 (Sardon del Dueron – Vino de Mesa de Castilla y Leon) :
Notes : PP15,5 – DS15 – LG15 – Note moyenne : 15,2
Prix : 276 F – ST91 – RP93
4 parcelles de Tempranillo composent cette cuvée (4 types de sol pour 4 vinifications séparées). Pascal Delbeck est consultant pour ce domaine.
Robe encore une fois particulièrement foncée.
Le nez est intense et élégant, plus direct que le précédent : fleurs, pain d’épices, guimauve, eucalyptus.
La bouche reprend ces notes à son compte. Elle est suave, fine et fraîche, mais avec une finale un peu fuyante (donc, courte). Certains dégustateurs évoquent la rondeur des St-Emilion..
Mauro – Crianza Tinto 96 :
Notes : PP16 – DS15,5 – LG15,5 vers 16 – Note moyenne : 15,7 vers 15,8
Prix : 170 F – ST92 – RP92/95 – WS87
Vinifié par le maître de chai de Vega Sicilia.
Robe opaque.
Nez puissant sur l’olive noire, des notes animales (lard), les épices (genièvre).
Bouche florale et épicée, moins massive que celle de la plupart des autres vins dégustés. Le vin est mûr et très bien équilibré. Certains dégustateurs apprécient cette qualité.
Alion Reserva Cosecha 95 :
Notes : PP16 – DS15,5 vers 16 – LG16 vers 16,5 – Note moyenne : 15,8 vers 16,2
Prix : 170 F – ST93 – WS92
Alion est la réponse de la maison Vega Sicilia aux domaines de Ribera qui ont lancé une école moderne de vinification.
Encore une robe très foncée.
Nez dense, serré : fruits, épices, réglisse, une pointe animale.
Bouche massive mais bien équilibrée, longue, suave et fondue. A attendre encore quelques années.
Pesquera – Reserva 95 (Alejandro Fernandez) :
Notes : PP16,5 – DS15,5 vers 16 – LG16 – Note moyenne : 16 vers 16,2
Prix : 198 F – WS90
Encore une robe quasiment noire.
Nez sur le cassis, le poivre, les fleurs, le cacao. Une pointe animale et une fraîcheur mentholée complètent le spectre aromatique.
La bouche reprend ces notes. Encore jeune, elle est dense, mûre, puissante et longue (9 secondes), mais sait conserver de l’élégance.
Alenza Crianza 95 (Condado de Haza – Alejandro Fernandez) :
Notes : PP17 – DS16,5 – LG16,5 vers 17 – Note moyenne : 16,7 vers 16,8
Prix : 440 F – ST94 – WS92
La cuvée haut de gamme du domaine, dont le nom est constitué par le début de Alejandro et la fin d’Esperanza (prénom de le femme du producteur).
Une robe noire.
Nez profond : épices, cassis, fleurs, réglisse, eucalyptus.
La bouche développe des notes de fruits noirs très mûrs, de torréfaction. Ici encore, elle est massive mais suave et fraîche pour une longueur d’une dizaine de secondes.
Pesquera Janus Reserva 94 (Alejandro Fernandez) :
Notes : PP17 – DS16,5 – LG16,5 – Note moyenne : 16,7
Prix : 500 F – ST99 – RP97 – WS96
La cuvée haut de gamme du domaine, considérée comme un des grands vins d’Espagne. Elle n’est produite que dans les meilleurs millésimes.
Malgré le carafage, le nez est compact, muet, fermé. On détecte difficilement une pointe animale associée à des notes mentholées.
La bouche est fermée, encore difficile à juger aujourd’hui. Marquée par une bonne acidité, garante d’une grande longévité, on devine sa finesse et sa solide structure. Vin ample et équilibré, pour une bonne longueur.
Conclusion :
Une dégustation un peu décevante par rapport à l’attente et à la sélection des vins.
Une série de vins très concentrés, massifs, aux robes noires, aux nez denses et serrés qui dégage une certaine monotonie (Mauro et Flor de Pingus se révèlent toutefois légèrement plus aériens).
Les vins sont de bonne qualité mais quelque peu austères (malgré une sensation de grande maturité des baies), manquant (même pour les mieux notés) de race, de définition, d’éclat, autrement dit d’une personnalité affirmée.
Ils ne sont pas toujours très rafraîchissants, encore très jeunes et assurément sur la réserve, à reprendre dans plusieurs années à table (par exemples, sur une simple entrecôte grillée).
Pour autant, la massivité, la densité sont heureusement le plus souvent compensées par l’élégance et la finesse (on pense ici encore à Flor de Pingus et Mauro, ainsi qu’à Janus).
Aucun vin ne fait l’unanimité pour passer dans la catégorie « grand vin » (aujourd’hui).
Le dégustateur reste ainsi sur un goût de frustration et d’inachevé, espérant, sur la base de structures pour la plupart encourageantes (densité/finesse), une évolution favorable des vins sur une dizaine d’années.