Dégustation d’un des domaines les plus mytiques de la Côte de Beaune, tenu par Lalou Bise Leroy… le domaine d’Auvenay. Le compte rendu a lire absolument sur le lien suivant:
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Club toulousain In Vino Veritas
Le domaine d’Auvenay
Vendredi 10 février 2006
Dégustation préparée par Didier Sanchez et commentée par Pierre Citerne.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins ne sont pas dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : Quize.
DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne – MS : Miguel Sennoun, CD : Christian Declume.
Ordre de dégustation :
1. Bourgogne Aligoté « Sous Chatelet » 2001 :
DS15,5 – PC16 – MS15,5 – CD15,5. Note moyenne : 15,5 – Prix : 32 €
Une très belle robe, pâle, brillante.
Nez réservé mais incisif, minéral (coquille d’huître), subtilement anisé.
Matière concentrée, très droite, très digeste ; un aligoté dense et élancé, qui garde son entière typicité tout en bénéficiant manifestement d’un raffinement inhabituel dans l’élevage. Finale remarquablement ferme et propre.
2. Auxey Duresses 2000 :
DS17 – PC17 – MS17 – CD17. Note moyenne : 17 – Prix : 102 €
Or pâle aux reflets verts marqués, avec évidemment une viscosité sensiblement supérieure à celle de l’aligoté. On retrouvera ces profonds reflets verts dans les robes suivantes.
Nez d’une pureté et d’une distinction éclatantes, conjuguant des notes de très grande maturité, miellées, à d’autres pleines de fraîcheur et de vitalité (agrumes…).
La bouche s’articule en deux temps, une attaque veloutée, presque opulente, explosive de saveur, suivie d’un développement ferme, svelte, basé sur la vivacité.
3. Auxey Duresses « Les Boutonniers » 2000 :
DS16,5 – PC16,5/17 – MS16,5 – CD17. Note moyenne : 16,5 – Prix : 109 €
La robe se montre peut-être encore un peu plus dense que la précédente.
Le nez conserve une petite pointe animale de réduction, il développe un fruit généreux, très ample, épicé, gourmand (évoquant la pêche, la poire… rôties au beurre…).
La bouche paraît encore plus complète que celle de l’autre cuvée d’Auxey, avec une très belle assise, mais elle s’exprime avec un peu moins d’éclat, de fraîcheur aromatique.
4. Meursault 2002 :
DS17,5 – PC18 – MS17,5 – CD17,5. Note moyenne : 17,5 – Prix : 112 €
Beaucoup de gras, visuellement.
Nez véritablement explosif, hyper concentré mais sans aucune surcharge aromatique, donnant au contraire une impression très dynamique.
Le dynamisme de la bouche est à la hauteur de celui du nez ; un corps d’une plénitude et d’une tension sublimes, qui porte un faisceau de saveurs serrées, juvéniles, mais déjà d’une grande subtilité (toujours de magnifiques agrumes, de la fleur de vigne…). Quelle fougue, quel élan !
5. Meursault « Les Narvaux » 2000 :
DS17,5 – PC17,5+ – MS17 – CD16. Note moyenne : 17 – Prix : 115 €
Après celui du 2002, le nez semble un peu moins incisif, un peu moins éclatant ; très large, beurré, profond et racé, il commence à distiller des notes de fruits confits, de noisette fraîche et même de nougat.
La matière est très riche, d’une concentration supérieure ; sa vitalité se manifeste au travers d’une imposante colonne vertébrale acide et d’une profonde assise minérale. Moins explosif, moins ouvertement séducteur qu’il y a quelques années (goûté en mars 2002), ce vin magnifique semble être dans une phase transitoire, avec un élevage qui ressort légèrement et des composantes qui demandent à s’harmoniser encore davantage.
6. Meursault 1er cru « Les Gouttes d’Or » 2000 :
DS17,5/18 – PC17,5/18 – MS18 – CD17. Note moyenne : 17,5 – Prix : 210 €
Robe particulièrement visqueuse.
Nez très mûr, extrêmement profond et puissant ; un cortège olfactif « classique » de noisette fraîche et de miel, avec des notes mentholées subtiles mais affirmées, presque camphrées, évoquant l’herbe fraîchement coupée, la résine de pin ou la menthe pastillée…
Bouche très concentrée, presque huileuse. Matière souveraine, qui s’exprime plus en force qu’en élégance. Amplitude, puissance, rémanence…
7. Puligny-Montrachet « En La Richarde » 1999 :
DS16,5/17 – PC16,5 – MS16,5 – CD16,5. Note moyenne : 16,5 – Prix : 210 €
Toujours très expressif, opulent, le nez se montre un peu plus évolué, organique (jaune d’œuf, crème fraîche), avec des notes grillées insistantes.
La bouche est toute en élégance caressante, gracieuse, distinguée, savoureuse, suffisamment alerte. Malgré de telles qualités de séduction, ce premier 1999 semble posséder moins de gras, de fond et surtout d’élan que les 2000. Pour la première fois, le fond de verre apparaît boisé.
8. Puligny-Montrachet 1er cru « Les Folatières » 1999 :
DS17/17,5 – PC17,5 – MS18 – CD17,5. Note moyenne : 17,5 – Prix : 210 €
Dans le même esprit opulent et séducteur, le nez apparaît plus large que le précédent, plus tonique aussi ; de très belles senteurs d’agrumes frais se mêlent à la crème et au beurre fin.
Concentrée et vive, la bouche semble moins marquée par l’élevage, d’une pureté exemplaire ; elle s’exprime déjà avec beaucoup d’aménité, tout en gardant une importante réserve.
9. Criots Bâtard-Montrachet 2000 :
DS18 – PC18,5+ – MS18,5 – CD17,5. Note moyenne : 18 – Prix : 480 €
Un cran de plus est franchi dans la viscosité de la robe, les reflets verts évoquent vraiment l’huile d’olive…
Nez extrêmement profond, d’une noblesse évidente ; des notes très subtiles, difficiles à verbaliser [minérales, de pansement (teinture d’iode ?), de fleur de vigne…?] émergent d’un fruit immense, vif, spontané mais sans aucune exubérance superflue, souverain.
La matière, aussi souveraine que l’expression aromatique, réussit à concilier texture huileuse et caractère aérien. Son assise terrienne se manifeste de façon évidente ; la minéralité et l’acidité occupent encore les avant-postes de ce palais fortifié… La longueur est (évidemment) magistrale.
10. Chevalier-Montrachet 2000 :
DS18,5/19 – PC18,5+ – MS19 – CD18. Note moyenne : 18,5 – Prix : 480 €
La robe est tout aussi impressionnante que la précédente.
Très intense, explosif, pénétrant, le nez met pourtant du temps à émerger, et renâcle à se laisser détailler. Malgré sa richesse, son opulence, on devine que le fruit est encore retenu par un carcan minéral
Le vin continue sur son élan en bouche, extrêmement dense mais surtout dynamique, sous-tendu par une trame acide et minérale inflexible. La pureté de son expression est vraiment parfaite ─ tout comme celle du Criots, qui se développait peut-être plus en largeur. On sent bien qu’on a affaire ici à un vin plus « haut », plus rocheux, plus enroché, peut-être encore plus tenace et persistant en finale.
Conclusion :
Dès la quatrième bouteille, les choses semblaient assez claires : en matière de vin blanc sec, on ne fait guère mieux que le domaine d’Auvenay. Dans le cadre plus restreint de la Côte de Beaune, les différentes cuvées sur Auxey, Meursault, Puligny et Chassagne donnent véritablement le sentiment d’être au sommet, au maximum de ce que chaque terroir peut livrer en matière de richesse et d’expression. Cette concentration, cette intensité, supérieures, presque extrêmes, ne basculent jamais dans la lourdeur, ni dans l’exubérance aromatique entêtante. La primauté appartient au fruit, à la pureté du fruit.
Malgré leur grande race aromatique, leur transparence et leur individualité nettement définie, ces vins de chardonnay n’expriment pas la même variété que les cuvées de pinot du domaine Leroy goûtées il y a peu ; on ne retrouve pas ces différences si marquées, si saisissantes, qui caractérisaient les vins jusqu’à l’archétype. Cela a été noté par plusieurs dégustateurs, et, au vu de l’amplitude des différences géologiques et géographiques des deux séries de terroirs, cela paraît tout à fait normal…
Les 1999 du domaine d’Auvenay que nous avons goûtés, y compris hors de cette dégustation, ne semblent pas être aussi phénoménalement riches et toniques que les 2000, millésime qui traverse peut-être actuellement une phase de (relative) fermeture, ni que l’éblouissant Meursault 2002.