Verticale de Lagrange organisée dans le cadre du Club Oenophile du Midi. Le compte rendu sur le lien suivant :
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Verticale du Château Lagrange 3éme cru classé en Saint-Julien
Vendredi 01 octobre 2004
Dégustation préparée par Michel Fauveau, commentée par Didier Sanchez et hébergée par le club œnophile du midi.
Quelques commentaires sur le château : (Merci à Arnaud Verdon pour toutes ces recherches).
Lagrange est situé à l’écart des autres grands crus, à l’extrême Sud Ouest.
Les vignes occupent une superficie de 113 ha au lieu des 280 de 1840. Depuis décembre 1983 le Château a été racheté par un groupe Japonais : SUNTORY. En 1983, il n’y avait que 56 hectares de planté auxquels manquaient 100000 pieds. 60 hectares de vignes ont été replantés entre 84 et 86. Production actuelle de 700000 bouteilles par an.
L’encépagement n’est pas classique car il y a une grosse proportion de petit verdot et une absence totale de cabernet franc.
3 cuvées sont produites :
Lagrange : vin issu de vignes de plus de 30 ans.
Les fiefs de Lagrange : issu de jeunes vignes.
Les arums de Lagrange : vin blanc composé de sauvignon blanc à 60% sauvignon +30% de sémillon et 10% de muscadelle. 4 ha lui sont consacrés et 3% de la production globale.
Quelques commentaires de contexte :
Monsieur EYNARD, directeur technique, anime la dégustation.
Tous les vins proviennent directement du château.
Les vins ne sont pas dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : Une cinquantaine.
Les notes sont de DS : Didier Sanchez.
Ordre de dégustation :
1. Les Arums de Lagrange 2002. DS13,5. Prix : 17 €
60% sauvignon/30% sémillon/10% de muscadelle.
Robe jaune paille à reflet vert, brillante.
Nez de citronnelle, tilleul, verveine, buis, pomme, anis et enfin la noisette du bois.
Attaque franche, légère, pauvre qui évolue rapidement sur le bois, un côté caramel au lait pour terminer sur une acidité un peu trop appuyée. En rétro olfaction, le bois reprend le dessus.
2. Fiefs de Lagrange 1998. DS13. Prix : 13 €
74% cabernet sauvignon/19% Merlot/7% de petit verdot.
Robe d’un rouge de moyenne intensité, mate.
Le nez est simple sur la cerise à l’alcool, le menthol, l’anis.
Bouche légère, fruitée, pointe végétale avec un manque d’intensité, et des arômes de cerises à l’alcool. La finale est un peu dure sur des tanins accrocheurs.
3. Château Lagrange 1998. DS16 Prix : 23 €
65% cabernet sauvignon/28% Merlot/7% de petit verdot.
Robe pâle, terne avec une pointe d’évolution. Bizarre pour un vin si jeune.
Nez modérément confituré de cèdre, cassis et de terre, cerise, belle fraîcheur.
Attaque douce, moyennement corsée, se développant sur une structure juteuse et plutôt grasse qui évolue sur un très beau toucher de bouche et une saveur fine de réglisse et de fruit, souple en milieux de bouche, vers une longue finale tannique compacte, comprimée, assez tramée et toujours savoureuse. Pureté et beauté dans le fruit. Ce vin s’exprime avec élégance, profondeur et concentration.
Le cabernet apporte beaucoup de fraîcheur à ce vin et lui confère une structure de garde.
4. Château Lagrange 2000. DS17vers +. Prix : 40 €
76% cabernet sauvignon/24% Merlot. Exceptionnellement, pas de petit verdot.
Robe sombre, intense, pourpre, opaque.
Nez ample, net, fruité, fumé, crème de cassis, cerise, cuir fin et épices.
Attaque douce se développant sur un corps juteux et pulpeux. Le vin est plein et il évolue vers une finale grasse, veloutée, toujours pulpeuse et longue, sans que l’on sente le tanin. Belle persistance savoureuse et fruitée, impressionnante de richesse et de persistance. Une très belle qualité de pulpe.
Inutile de dire que lorsque le cabernet sauvignon est mûr, avec une bonne acidité, c’est bon !
5. Château Lagrange 1996. DS16,5. Prix : 22 €
57% cabernet sauvignon/36% Merlot/7% de petit verdot.
Robe sombre, bonne intensité, encore opaque.
Nez fruité et floral, du cassis, des épices, pain grillé, encens, sur la fraîcheur.
Bouche sur des tanins frais, fermes mais mûrs, juteux, fondants, tramés et persistants, très enrobés, puissance et race. Fin de bouche ample, réglissée, fraîche, fruitée et florale.
Là aussi un très grand cabernet sauvignon mais moins mûr et enrobé qu’en 2000.
6. Château Lagrange 1995. DS14,5. Prix : 27 €
44% cabernet sauvignon/43% Merlot/13% de petit verdot.
Robe rubis, pourpre, bonne intensité.
Nez d’intensité et de moyenne complexité sur une dominante animale, sous bois, cuir qui à l’aération laisse place au charbon, minéral, cerise noire et cassis confiturés.
Bouche suave, légère, souple, ronde et grasse, manquant de fermeté et d’intensité. Finale courte sur des tannins secs, légèrement amers.
Plus faible en acidité, moins marqué par le cabernet sauvignon, un peu trop de merlot « surmûri » dans ce vin qui l’affadit et le ramollit.
7. Château Lagrange 1989. DS15,5. Prix : 42 €
Rouge sombre avec de beaux reflets d’évolution.
Bouquet intense d’herbes aromatiques, animal, un peu sauvage, terre, épices, cuir.
La bouche est corsée, onctueuse, d’intensité moyenne, plutôt caressante et flatteuse à l’aspect sur-mûr et vineuse.
La forte proportion de merlot donne au vin un côté rond, velouté et lui confère beaucoup de charme « féminin ».
8. Château Lagrange 1986. DS15. Prix : 45 €
Robe évoluée mais encore profonde.
Nez animal, tabac blond, âtre de cheminée, sous bois et pruneaux.
Bouche à la fois souple, veloutée et fraîche aux nuances épicées et mentholées mais à la finale austère et aux tanins un peu secs.
Un vin de cabernet sauvignon, sur une millésime froid avec un léger manque de maturité.
Conclusion :
Nota : En raison de la chaleur exceptionnelle de ce début octobre, la température des vins était trop élevée. Mais, s’il est vrai que cela a été néfaste aux vins qui manquaient d’acidité – les rendant encore plus mous- on peut aussi constater que les vins, dans leur ensemble, se sont très bien dégustés. Une gageure qu’a très bien relevé château Lagrange.
Voila un Saint-Julien de garde non poussé à l’extrême par la vinification moderne et la technologie. Pas de vin « nouvelle vague », hyper alcoolisé, trop macéré, trop extrait, très chargé en tanins et alcool, loin du vin épais et lourd et surtout pas sur-mûri. Pas un monstre d’extraction (à la Rambo, tout en muscles), compromis de puissance et d’élégance. L’extraction semble mesurée car les vins possèdent tout ce qu’il faut pour vieillir, conservent une excellente fraîcheur et sont loin d’être légers.
Si l’on devait caractériser en quelques mots les vins de Lagrange : fraîcheur, puissance, finesse et élégance. Un bon point énorme : on ne sent pas la présence de bois (élevage 60% de fût neuf).
Il manque juste un petit supplément de finesse dans la texture et des longueurs de bouches un peu justes pour atteindre les sommets. La raison du classement du terroir en 3éme cru classé ?
Il y a de très bons espoirs de qualité pour l’avenir de ce château relativement « jeune » (âge moyen actuel des vignes : 30/35 ans) car plus le vignoble vieillira plus les vins seront profonds et gagneront en finesse de tanins.
Afin de poursuivre cette verticale, j’ai ouvert, chez moi, 2 vins de ma cave :
9. Château Lagrange 1997. DS15,5. Prix : 22 €
48% cabernet sauvignon/43% Merlot/9% de petit verdot.
Robe rouge sombre, intense, vive et belle.
Intensité moyenne, fruitée, fraîche, avec de la finesse sur la groseille, cerise, cassis puis quelques épices.
Le vin est légèrement corsé avec du gras, des tanins aériens et savoureux. Bonne persistance raffinée et fraîche. Pas de garde, mais agréable à boire aujourd’hui.
10. Château Lagrange 1990. DS17,5. Prix : 58 €
44% cabernet sauvignon/44% Merlot/12% de petit verdot.
Robe profonde, sombre, pourpre, encore des reflets noirs, pratiquement pas évolué.
Bouquet intense de petits fruits noirs et rouges, puissant et riche, frais, épicé, complexe. Aucune odeur tertiaire…
Bouche souple, juteuse, fruitée, caressante, veloutée et grasse sur des tanins très bien équilibrés, finale complexe ou les saveurs de fruits, d’épices, de fleurs se mêlent longtemps. Le tanin est superbement enrobé. Rétro olfaction de chocolat et raisin sec sur un fond de cèdre, bonne longueur. Ce vin est à la foi fortement tannique et faible en acidité, généreux, harmonieux et pur. Belle présence en bouche par sa richesse, son caractère musclé et faible en acidité.
Il est incroyable de constater que ce vin reste jeune autant au nez qu’en bouche alors que le millésime est caractérisé par la surmaturité et la faible acidité. Quand je pense que certains prétendent que les « nouveaux bordeaux » (mûrs, faible acidité, tannins rapidement prêts à boire) ne vieilliront pas !
Je trouve que 2000 et 1990 se ressemblent beaucoup avec peut-être un meilleur équilibre pour le 2000 en raison d’une fraîcheur encore plus présente.