Chateauneuf du Pape 2000
23 avril 2004
Pessac Leognan blanc 2001
7 juin 2004

Pouilly Fuisse 2000

Belle horizontale de Pouilly-Fuissé sur le millésime 2000, organisée dans le cadre du club Itinéraire des Vins. Le compte rendu sur le lien suivant :

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Pouilly-Fuissé 2000

Lundi 11 mai 2004

Dégustation préparée par Pascal Perez, hébergée par le club Itinéraire des Vins et commentée par Laurent Gibet.

  • Quelques commentaires de contexte :

  • Les vins sont dégustés en partie à l’aveugle, en les révélant par séries de 4.

  • L’ordre est aléatoire.

  • Nombre de dégustateurs : 21.

  • DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne – PP : Pascal Perez – JP : Jacques Prandi – LG : Laurent Gibet.

  • Ordre de dégustation :

  1. Domaine Robert-Denogent – Cuvée Claude Denogent Vieilles Vignes 2000 :

DS14 – PP13,5 – PC13/13,5 – LG13,5 – JP13,5. Note moyenne : 13,5 – Prix : 25 €

  • Robe dorée peu intense, parée de quelques reflets verts.

  • Nez au boisé vanillé, déployant un panel de senteurs discrètes : pomelo mûr, orange confite, fleurs, miel, tisane, brioche. Petite minéralité et légère oxydation.

  • Bouche juste correcte en termes d’acidité, de longueur et de densité. Elle est grasse, et plutôt fade, sans éclat. Je l’ai pour ma part bien mieux goûté en décembre 2003 (noté 16 dans le cadre d’une dégustation du club parisien des amis de M. Noly).

2. Daniel Barraud – En Buland Vieilles Vignes 2000:

DS14,5 – PP14 – PC13/13,5 – LG14 – JP14,5. Note moyenne : 14 – Prix : 18 €

  • Nez vraiment peu sophistiqué, marqué par des notes de réduction, musqué, avec des notes de minéral, de fumé, d’agrumes, de noisette.

  • Bouche grasse, manquant de fond et de classe. Une certaine densité mais un manque de tonus pour ce vin peu inspiré.

3. Château Fuissé – Vieilles Vignes 2000 :

DS14 – PP14,5 – PC13 – LG13 – JP14. Note moyenne : 13,75 – Prix : 24 €

  • Nez mûr, exotique, dans un registre plutôt tendre et facile (plus mâcon, avec tout de même moins d’explosivité que chez Guillemot-Michel). Exhalaisons de musc, de fleurs, de tilleul, de guimauve, de pêche mûre, d’abricot.

  • Matière assez grasse mais sans aucune verticalité, simplement citronnée, minimale pour ne pas dire aqueuse, étique.

4. Domaine Cordier Père et Fils – Vers Cras 2000 :

DS15,5 – PP16 – PC16 – LG15 – JP16. Note moyenne : 15,75 – Prix : 26 €

  • Une des multiples cuvées de Pouilly du domaine (10, en tout).

  • Boisé marqué, qui se traduit par des senteurs de toffee, de caramel. Notes complémentaires de fleurs, de miel, d’abricot sec. On trouve ici enfin de la classe et de la complexité.

  • Bouche mûre aux saveurs diversifiées, avec des accents exotiques, de vanille, d’agrumes. Grasse, ensoleillée, charnelle, elle possède une certaine tenue mais pourrait s’avérer encore plus profonde et nerveuse.

5. Auvigue – Cuvée Hors Classe 2000 :

DS16 – PP15,5 – PC(13,5) – LG14 – JP15,5. Note moyenne : 15 – Prix : 21 €

  • Nez très mûr, capiteux, nettement plus sudiste, évoquant une jolie brassée champêtre et printanière d’herbes, de feuilles et de fleurs. Le boisé est là qui s’accompagne de parfums de confiserie, de miel, de citronnelle.

  • Conformément à cette promesse olfactive, la bouche se révèle démonstrative, dense, grasse, dotée d’une certaine friandise. Là s’arrête le consensus, car le revers de la médaille (pour certains dégustateurs) est qu’elle s’avère peu naturelle et peu typée, dans un style poussif caractérisé par une finale qui manque singulièrement de reprise. Les autres apprécient sa vivacité minérale et exotique.

6. Domaine Saumaize-Michelin – Ampelopsis 2000 :

DS15,5 – PP15 – PC14,5/15 – LG14,5 – JP14. Note moyenne : 14,75 – Prix : 16,50 €

  • Nez sur les agrumes, le menthol, le beurre au boisé caramélisé.

  • Bouche arrondie, vanillée, (trop) sage, évoquant un certain classicisme de la Côte de Beaune, pur. Le supplément d’acidité confère de l’équilibre mais le vin reste encore contenu, voire convenu.

7. Château des Rontets – Les Birbettes 2000 :

DS16,5 – PP16 – PC15+ – LG14,5/15 – JP16. Note moyenne : 15,75 – Prix : 18 €

  • Nez boisé mais sans excès, peu complexe, conjuguant des odeurs de citron confit et de menthol.

  • Bouche possédant densité, équilibre et longueur, avec un supplément de minéralité qui plus est. Fraîche, citronnée, corsée, mais timorée car vraisemblablement sur la réserve.

8. Merlin – Terroir de Vergisson 2000 :

DS14,5/15 – PP15 – PC15,5 – LG14,5 – JP14,5. Note moyenne : 14,75 – Prix : 13,50 €

  • Pointe initiale de réduction. Notes de citron, de fumé, de minéral, de mirabelle, avec un caractère plus végétal.

  • Bouche citronnée, relativement nerveuse, correctement bâtie sur ce fond minéral encourageant pour la suite de la vie du vin, mais pour le moment plus convaincante par son attaque que par sa finale.

9. Domaine Guffens-Heynen – Les Hauts de Vignes 2000 :

DS16,5 – PP16 – PC16 – LG15,5+ – JP15,5? Note moyenne : 16 – Prix : 40 €

  • Boisé percutant, débridé, avec ses notes de noisette grillée, de galette bretonne cuite au beurre. L’aération épure l’ensemble favorablement, en libérant des notes de menthol et d’agrumes possédant une certaine classe.

  • Matière solide, pour laquelle la densité n’éclipse pas la finesse, encore ingrate dans son infantilité, subtilement minérale, au caractère assez émouvant malgré sa compacité. Le jaillissement devrait être pour dans quelques années, car les ingrédients d’un très bon vin sont là en sommeil.

10. Domaine J.A Ferret – Cuvée Hors Classe Tournant de Pouilly 2000 :

DS16/16,5 – PP16,5 – PC16 – LG15,5 – JP16,5. Note moyenne : 16,25 – Prix : 21 €

  • Boisé volontaire, ici aussi. Emanations intenses, plus ou moins fraîches : agrumes, menthol, iode, mais aussi citron confit, et une évocation de boîte de confiserie (style « Quality Street »).

  • Bouche encore brute mais héritant d’une structure acide saine et prometteuse, pour des goûts de caramel mou, de crème citronnée, de pêche. Le fruit est bien respecté dans cette silhouette plus alerte et séductrice qui a pour alliées la profondeur et l’expressivité.

11. Rijckaert – Vers Chânes Vieilles Vignes (Serge Mornand viticulteur à Fuissé) 2000 :

DS15 – PP15,5 – PC14,5 – LG15 – JP15,5. Note moyenne : 15 – Prix : 19 €

  • Nez complexe et fin, au boisé distingué : fruits, fleurs, miel, réglisse, minéral, menthe, verveine citronnelle.

  • Bouche directe, vive, pure. La densité est moyenne mais le vin assume ce style agile sans embonpoint, à la gourmandise subtile et persistante.

12. Domaine Valette – Réserve Particulière Clos Reyssié 2000 :

DS16,5 – PP16 – PC15 – LG15 – JP16. Note moyenne : 15,75 – Prix : 32 €

  • La couleur est pour une fois bien plus intense.

  • Prestation olfactive singulière, ultime (fruit d’un élevage très long) mêlant des fragrances prégnantes de viandox, de pain d’épices (avec en tête le miel et le cumin), d’écorce d’orange, de lavande.

  • Bouche à la personnalité affirmée, un peu hâbleuse (au risque de paraître lourde) mais gustativement complexe : légère oxydation, agrumes, cire, safran, poivre, gingembre … toutes ces notes corsées tenant les sens en éveil. Un exercice de style ouaté, au caractère plus sudiste (type chardonnay de l’Aube des Temps), plus ou moins désaltérant selon les goûts des dégustateurs présents. Le domaine produit le non moins puissant (et non moins surprenant) Clos de M. Noly. Une note délectable de bâton de réglisse persiste très longtemps sur la palais …

  • Conclusion :

  • Nous avons là une belle série de vins représentative sur un millésime de qualité.

  • Quelques vins restent en dessous du niveau (les premiers de la série, en particulier, souffrant franchement d’asthénie) et d’autres manquent un peu de d’expressivité, de race minérale et d’éclat pour concurrencer par ces évidences organoleptiques leurs voisins de la Côte d’Or (on parle ici des meilleurs, s’entend) : il faudra tout de même les revoir dans quelques années, car on peut penser que beaucoup de vins sont encore largement sur la réserve. Cette précaution est d’autant plus vraie qu’ils ont tout de même été bien appréciés par un grand nombre des dégustateurs présents.

  • Les vins sont servis à la bonne température, mais il semble que beaucoup d’entre eux auraient bénéficié d’un carafage d’une heure, qui leur aurait permis de s’émanciper un peu plus de ces drapages boisés récurrents.