Horizontale de vins du Rhône Nord sur Cornas et Côte-Rotie dans le millésime 1999. Le compte rendu sur le lien suivant :
Amoxicillin is administered by mouth, with or without food. A severe allergic reaction, Kwidzyn sertralin 100mg preis an allergic reaction, or anaphylaxis may occur to any of the components in azithromycin. The same thing applies to this drug and dapoxetine: levitra is the same as viagra, but users have been treated with this drug and you can use it for erectile dysfunction treatment.
In other cases, an antibiotic is known as an antibacterial. So as a result, it is best to take clomid 100mg tablet effetto levitra quanto dura price in small amounts. Cetirizine should be given to women who are pregnant or breast-feeding while taking cetirizine.
Côte-Rôtie et Cornas 1999
Le vendredi 04 avril 2003
Synthèse des commentaires de dégustation : Laurent Gibet.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins sont dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : 20.
DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet – PC : Pierre Citerne – PP: Pascal Perez.
Ordre de dégustation :
1. Côte-rôtie : Domaine Jamet 1999 :
DS15,5 – PP15,5 – PC15,5 – LG15. Note moyenne : 15,5 – Prix : 42 €
Robe grenat intense, opaque.
Nez proposant des senteurs de fruits cuits, de lard, de fleurs, de poivre, de laurier.
Bouche ouverte, ample et coulante, marquée par des flaveurs de fruits épicés. Bon équilibre et longueur raisonnable pour ce vin de puissance moyenne, au boisé bien intégré.
2. Vin de Pays du Gard : Clos de la Belle 1999 :
DS13,5 – PP13,5 – PC13,5 – LG13. Note moyenne : 13,5 – Prix : 28 €
Robe relativement claire, avec quelques signes d’évolution.
Le nez ouvert, plutôt intense délivre généreusement des notes de fruits cuits, de cacao, de pruneau, d’épices.
Bouche solaire, avec des notes de tabac, de poivre qui manque de chair et s’avère légèrement asséchante. Longueur défaillante et chaleur en finale.
3. Cornas : Paul Jaboulet Ainé « Domaine de Saint Pierre » 1999 :
DS13,5 – PP14,5 – PC13 – LG13,5. Note moyenne : 13,5 – Prix : 35 €
Robe d’intensité moyenne, proche de la précédente.
Nez peu intense mais doté d’une belle complexité, offrant des odeurs de cacao, de fruit cuits, de laurier, de poivre, de figue, de tabac, de gibier en marinade, de fleurs (rose).
Bouche ronde, chaleureuse, dotée d’une bonne acidité préservant sa fraîcheur (l’olfaction laissait présager un caractère gustatif plus chaleureux). Elle s’avère toutefois peu typée (on peut penser à un vin du Languedoc), manquant de cohérence et un rien agressive (volatile).
4. Côte-rôtie : Domaine Pierre Gaillard « La Rose Pourpre » 1999 :
DS16,5 – PP15,5 – PC15,5 – LG15. Note moyenne : 15,5 – Prix : 45 €
On retrouve ici (comme dans le cas du 1er vin) une robe plus sombre et plus juvénile.
Nez prolixe, malgré une présence du bois encore sensible : fruits, épices, fleurs, notes minérales (encre, graphite, terre) et empyreumatiques (fumée).
La bouche de ce vin est construite dans un style tannique, accrocheur (mais pur), à l’opposé de celui de Jamet (plus aimable). Equilibre et fraîcheur sont au rendez-vous et favoriseront la garde.
5. Côte-rôtie : Maison Guigal « Brune et Blonde » 1999 :
DS15 – PP16,5 – PC14 – LG14. Note moyenne : 14,5 – Prix : 38 €
Robe moyennement intense, un peu mate.
Le nez propose des parfums typés de violette, de fruits, de réglisse. Simple pour certains, fermé pour d’autres.
La bouche est marquée par les notes décelées au nez. Le vin partage les dégustateurs : certains perçoivent un vin simple, anodin, manquant singulièrement d’éclat, de persistance; d’autres décrivent un vin puissant mais encore sur la réserve.
6. Côte-rôtie : Domaine Gerin « Les Grandes Places »1999 :
DS17 – PP17 – PC16 – LG16,5/17. Note moyenne : 17 – Prix : 68 €
Robe intense, marquée par les attributs de la jeunesse.
Le nez est profond et associe des notes de café grillé, d’orange sanguine, de fleurs, de clou de girofle. Il semble annoncer une bouche particulièrement corpulente.
En bouche, on décode bien cette matière épicée massive, encore forcément brute mais pas si rebutante (voire même déjà gourmande) car dotée de qualités de finesse, de fraîcheur et de pureté aromatique. L’équilibre est fort heureusement préservé (aucune sécheresse, notamment). Ce vin devrait encore se bonifier avec le temps.
7. Cornas : Domaine Thierry Allemand » Chaillot » 1999 :
DS17,5 – PP17,5 – PC18 – LG17,5. Note moyenne : 17,5 – Prix : 33 €
Robe intense, brillante, pleine de vie.
Nez magnifique, conjuguant des notes animales, fruitées (framboise), florales (violette). Sa pureté et l’intensité de son fruit signent un vin produit par Thierry Allemand.
Bouche dotée d’un beau jus concentré, magistralement typé et frais, sur une trame mûre, serrée et gourmande. Un vin serein, spontané et éclatant, à l’équilibre et à la pureté remarquables.
8. Côte-rôtie : Domaine Gangloff « La Barbarine » 1999 :
DS16 – PP17 – PC16,5 – LG15,5. Note moyenne : 16,5 – Prix : 37 €
Nez typé, flatteur, exhalant des senteurs de fruits, de fleurs, de réglisse, d’orange.
Bouche pure, de bonne densité, marquée par une acidité prononcée. Le fruit est cependant moins conquérant que dans le vin précédent (et le plaisir moindre).
9. Côte-rôtie : Domaine Gangloff « La Sereine Noire » 1999 :
DS14 – PP14 – PC14,5 – LG14. Note moyenne : 14 – Prix : 54 €
Robe moyennement intense, légèrement mate.
Nez fruité, floral, épicé. Ces notes restent toutefois discrètes, comme étouffées par celles issues de l’élevage (boisé grillé dominant).
La bouche confirme ce diktat imposé par le bois, conférant au vin un caractère disgracieux. Les notes du nez, complétées par des notes minérales et fumées, peinent à se frayer un passage dans cette gangue « plancheuse » autoritaire. La longueur n’est que moyenne et le plaisir lointain. La matière, dense pour autant, se remettra-t-elle d’un tel traitement ?
10. Côte-rôtie : Tardieu-Laurent 1999 :
DS14,5 – PP15 – PC15+ – LG14,5. Note moyenne : 15 – Prix : 50 €
Robe intense, brillante.
Nez pur, direct, délivrant des notes de fruit (cassis), de réglisse, de violette.
Bouche fruitée, fine, soutenue par une bonne acidité et de longueur correcte. Un vin facile à boire (un côté « vin de comptoir »), qui peut rappeler la côte-rôtie de Jamet dégustée en introduction mais dans un style plus herbacé, moins mûr.
11. Côte-rôtie : Domaine Jamet « Côte Brune » 1999 :
DS16,5 – PP16,5 – PC17 – LG16. Note moyenne : 16,5 – Prix : 70 €
Robe brillante, dense, tirant sur le noir.
Nez profond, fumé, minéral, réglissé, floral, avec des notes de fruits confiturés.
Bouche aux tannins plus saillants (mais sans sécheresse – elle reste juteuse), trapue, légèrement sudiste (fruit cuit). Un style très différent de celui de la cuvée normale.
12. Côte-rôtie : Cuilleron « Terres sombres » 1999 :
DS12 – PP13 – PC11 – LG12. Note moyenne : 12 – Prix : 40 €
Robe dense et brillante.
Nez desservi par un boisé intempestif « passe-partout », lactique, caramélisé, presque pharmaceutique excluant toute typicité.
La bouche confirme ce diagnostic et l’on peut s’interroger sur l’intérêt d’un tel style, où le bois oblitère totalement le fruit. La densité est pourtant au rendez-vous.
13. Côte-rôtie : Domaine Gerin « La Landonne » 1999 :
DS14 – PP14 – PC14 – LG14. Note moyenne : 14 – Prix : 68 €
Robe intense et brillante.
Nez souligné par des notes réservées de réglisse, d’olive noire ainsi qu’une pointe d’animalité. Le bois obscurcit toutefois l’expression aromatique.
A se stade, le vin se déguste très mal. On sent une volonté de puissance affichée mais le vin reste peu cohérent, banal, peu typé et surtout peu naturel.
14. Côte-rôtie : Ogier Stéphane « Belle Hélène »1999 :
DS13,5 – PP15,5 – PC14 – LG13. Note moyenne : 14 – Prix : 120 €
Robe dense.
Nez ramassé, tirant sur le VDN, avec des notes de raisin sec, de fruits et de fleurs. Boisé intégré.
En bouche, on décèle une bonne acidité (qui exclurait une provenance méridionale), un fruit mûr qui n’empêche pourtant pas une sensation de défaillance en gras, pour un vin peu cohérent, semblant se déstructurer. Est-ce la trop grande maturité des baies (liée au millésime) qui est en cause ? Un dégustateur apprécie toutefois sa densité et sa grande pureté de fruit. Démesurément cher !
15. Côte-rôtie : Ogier Stéphane 1999 :
DS15,5 – PP16 – PC14,5/15 – LG14,5. Note moyenne : 15 – Prix : 37 €
Robe intense, brillante.
Nez très sudiste, avec ses notes de fruits confiturés, de laurier, d’olive.
Bouche présentant une proximité aromatique et somesthésique avec la précédente (et pour cause). On aimerait un supplément de race et de gourmandise. Ici aussi, et malgré une acidité sous-jacente prononcée, la grande maturité des raisins semble avoir pénalisé la cohérence et l’expression de terroir.
16. Côte-rôtie : Domaine Georges Vernay « La Maison rouge » 1999 :
DS14 – PP13,5 – PC12 – LG12. Note moyenne : 13 – Prix : 38 €
Robe brillante, d’intensité moyenne.
Nez pénalisé par un boisé aussi ostentatoire que superfétatoire, avec ses notes de caramel au lait sans intérêt.
Bouche coulante mais terne, ennuyeuse. Matière en final chétive, incapable d’assumer une tel élevage.
17. Côte-rôtie : Villard « La Brocarde » 1999 :
DS16,5 – PP16,5 – PC15 – LG14,5. Note moyenne : 15,5 – Prix : 44 €
Robe brillante, de belle intensité.
Nez conjuguant des senteurs de fruits épicés (mûre, cerise), de réglisse, de fumé. Le bois est présent, mais sans aucune mesure avec l’expression dénoncée plus haut.
La bouche est bâtie sur une trame serrée, virile, astringente. Fermée, elle ne livre que quelques goûts malheureusement peu typés et semble difficile à décrypter.
18. Cornas : Domaine Auguste Clape 1999 :
DS14,5 – PP15 – PC15 – LG14,5. Note moyenne : 15 – Prix : 42 €
Robe dense.
Nez solaire, épicé, et fruité (avec une dominante de cerise bien mûre).
La bouche est fruitée, épicée, nette, dense et fraîche. De bonne longueur, ce vin placide, solidement campé sur ses bases, s’avère toutefois encore sur la réserve.
19. Roc d’Anglade : Coteaux du Languedoc 1999 :
DS16,5 – PP16 – PC15 – LG14,5. Note moyenne : 15,5 – Prix : 28 €
Nez proposant des senteurs marquées de bourgeon de cassis, de fleurs, de mandarine.
La bouche est dense, tannique, poivrée avec des notes d’agrumes, et pourvue d’une acidité de bon aloi.
20. Cornas : Domaine Thierry Allemand » Reynard » 1999 :
DS16,5/17 – PP17 – PC17,5 – LG16. Note moyenne : 17 – Prix : 44 €
Robe noire, pour un vin qui n’a (voltigeurs oblige) vraisemblablement pas été filtré.
Nez caractéristique du domaine, avec ses notes intenses animales, de cerise écrasée, d’olive.
Bouche fruitée, dotée d’une bonne acidité garante de longévité, à ce stade peut-être plus rustique, plus retorse que celle de la cuvée « Chaillot ». Le vin est ainsi moins séduisant mais dimensionné pour une longue garde.
21. Cornas : Tardieu-Laurent « Vieilles Vignes » 1999 :
DS16/15,5 – PP16,5 – PC16/16,5 – LG15. Note moyenne : 16 – Prix : 38 €
Nez fruité, floral, exprimant des notes de café froid. Le bois est encore sensible.
Bouche dense, fraîche et droite, dotée d’un fruit pur. Plus de retenue sur le recours au bois aurait peut-être encore avantagé ce vin.
22. Côte-rôtie : Domaine Clusel-Roch 1999 :
DS17,5 – PP17,5 – PC17,5 – LG18. Note moyenne : 17,5 – Prix : 40 €
Nez avenant et pur, développant des senteurs de fruits, d’épices, de fleurs (violette). Tout en subtilité, il évoque curieusement un nez délicat de muscat ou de gewurztraminer.
Bouche particulièrement typée et gourmande, dense, équilibrée, respectant admirablement le fruit, avec des notes fraîches d’agrumes. Le vin fait l’unanimité, accomplissant l’exploit de ravir et de revigorer le palais après une longue série de 22 vins. Une fois n’est pas coutume, ce vin en dentelle se déguste bien mieux que sur fût au domaine (nous l’avions crédité d’un modeste 15). Il est à noter que le gel n’a pas permis d’élaborer cette année là de cuvée « grandes places » : on voit en revanche tout le bénéfice qu’en a tiré cette unique cuvée.
Conclusion :
Dégustation de bon niveau, avec des vins souvent chatoyants, typés, qui se dégustent plus facilement que les Hermitage (plus austères).
Clusel-Roch surprend très favorablement. Allemand confirme. Clape et Jamet n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Quant aux vins d’Ogier, ils se dégustent moins bien qu’en d’autres occasions. Idem pour les vins de Rémy Pédréno (Clos de la Belle, Roc d’Anglade).
Certains vins ne sont cependant pas à la hauteur de leur appellation (surtout sur ce millésime favorable).