Trés beau tour d’horizon d’un millésime exceptionnel dans le Bordelais (1988). Le compte rendu sur le lien suivant:
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Le millésime 88 à Bordeaux
Le 06 décembre 2002
Commentaires de dégustation : Pierre Citerne
Contexte :
Les vins sont dégustés à l’aveugle
Nombre de dégustateurs : 23
Château Fieuzal – Pessac-Léognan 1988 :
LG15 – PP16,5 – DS16 – PC16. Note moyenne : 16
Centre du disque noir, bords tuilés.
Nez très expressif, terrien et tertiaire, racé : café, feuille morte, tabac, gibier…
Matière savoureuse et droite, classiquement structurée, peut-être un peu sèche en finale, goût fumé profond.
Château Soutard – Saint-Emilion 1988 :
LG14 – PP15,5 – DS14 – PC14. Note moyenne : 14
Robe grenat profond, dépouillée.
Nez évolué, animalité marquée, beaucoup de cèdre, de résine aussi ; moins net et moins complexe que le précédent.
Attaque mûre, mais le corps va vers la finale en s’amaigrissant ; l’acidité paraît un peu dissociée. C’est peut-être le vin le moins racé de la série.
Château Potensac – Médoc 1988 :
LG17 – PP17,5 – DS16 – PC16/16,5. Note moyenne : 17
Robe intense, brillante, dépouillée, centre sombre.
Nez précis et distingué, encore très frais : poivron vert noble, graphite, cassis, une pointe de truffe.
Sapide, net, très classique en bouche, droit, plein de vitalité. Une très belle réussite pour un simple Médoc.
Château Talbot – Saint-Julien 1988 :
LG16,5 – PP17 – DS16,5/17 – PC17,5. Note moyenne : 17
Centre sombre, bordure tuilée.
Bouquet d’une grande finesse et d’une grande séduction, senteurs de sous-bois, de gibier à plumes, de moka, un fruit riche et bien défini, légèrement confit, presque exotique.
Grande présence en bouche, malgré une texture fine, tout en dentelle ; on retrouve la séduction aromatique de l’olfaction.
Château Palmer – Margaux 1988 :
LG16 – PP17 – DS17 – PC17. Note moyenne : 17
Toujours une robe dense avec des bords tuilés assez minces.
Nez ample et racé, équilibre souverain entre le fruit et les notes tertiaires : poivron noble, gibier, suie…
Matière concentrée, dense, droite, savoureuse, à la fois vive et moelleuse, juteuse et tonique.
Château Léoville Las Cases – Saint-Julien 1988 :
LG17 – PP18 – DS18,5 – PC18. Note moyenne : 18
Robe très dense, centre opaque, légère nuance acajou.
Nez puissant, intense et net mais moins délié que d’autres ; camphré, fumé, animal, presque pharmaceutique.
Très importante présence en bouche, sanguin et vif, c’est le vin le plus massif de la dégustation ; tout est là, ampleur, longueur et droiture. On retrouve les mêmes arômes fumés et médicinaux qu’au nez.
Château Cos d’Estournel – Saint-Estèphe1984 (vin “pirate”)
LG15,5 – PP16 – DS15 – PC15. Note moyenne : 15,5
Robe nettement plus évoluée que les autres, centre brique et bordure acajou.
Nez intéressant, expressif, très évolué, qui, au-delà de la pagode de Cos, évoque une épicerie chinoise : café, caramel, sauce soja, nuoc-mam, champignon séché, menthol.
Egalement sapide en bouche, le vin se montre un peu mince, acide et agressif.
Château Pichon-Longueville Comtesse de Lalande 1988 :
LG16 – PP17,5 – DS17,5 – PC16,5. Note moyenne : 17
Robe sombre, centre rubis profond, dégradé de bordure assez mince.
Nez puissant, complet, avec des notes de bois grillé encore sensibles, un grand fruit de cassis (feuille aussi), de la suie, du graphite.
Matière plein, dense, sanguine, encore jeune ; la structure paraît moins fondue, plus accrocheuse que chez les autres grands médocs.
Château Gruaud-Larose – Saint-Julien 1988 :
LG17 – PP18,5 – DS18,5 – PC18. Note moyenne : 18
Robe dense, fournie, minces bords grenat.
Expressif, puissant mais subtil au nez, superbe équilibre fondu entre l’évolution tertiaire (notes de gibier à plume, de truffe), des pointes empyreumatiques et balsamiques (encens, camphre, suie) et la grande profondeur du fruit.
Puissant et ample en bouche, le fruit généreux évoque une pointe de sucrosité, beaucoup de rondeur charnelle autour d’une structure longue et droite, remarquable puissance et profondeur de goût.
Château Pape Clément – Pessac-Léognan 1988 :
LG17,5 – PP18 – DS17,5 – PC17,5. Note moyenne : 17,5
Encore très sombre, jeune, bords grenat minces.
Nez fin et précis, dominante mentholée et herbacée (feuille de cassis), pourtant sans verdeur, profondes mais élégantes notes fumées, balsamiques et minérales.
On sent une très grande maturité en bouche, un peu surprenante après un bouquet très classique, une structure complètement fondue dans une texture d’un velouté exceptionnel. Beaucoup de plaisir dans ce vin superlativement savoureux (viandé, fumé) et moelleux, sans lourdeur ni maladresse.
Château La Mission Haut-Brion – Pessac-Léognan 1988 :
LG(14) – PP14,5 – DS14 – PC15,5. Note moyenne : 14,5
Robe dense mais bordure évoluée.
Nez complet, assez racé, animal, poivron rouge, fruit compoté bien mûr.
Attaque sapide et pleine, matière souple, chaleureuse en finale ; ce vin semble un peu moins complexe et élégant que les meilleurs.
Château Cos d’Estournel – Saint-Estèphe 1988 :
LG(14) – PP15,5 – DS14 – PC15,5. Note moyenne : 15
Robe sombre, centre quasiment noir.
Nez assez entêtant, démonstratif : café grillé, bois crémeux, viandé, poivre…
Attaque souple, vin très savoureux, exubérant, structure peut-être un peu relâchée, termine relativement frais et net malgré un milieu de bouche chaleureux et une acidité légèrement dissociée.
Château Certan de May – Pomerol 1988 :
LG(13) – PP14 – DS14 – PC(14). Note moyenne : 14
Teinte évoluée, centre puce (nuance brune), bords grenat.
Acidité volatile marquée au nez, confinant à l’acescence, bouquet tertiaire assez sec, résineux, cèdre.
Matière souple et sapide, avec un grain plutôt poussiéreux ; l’acidité volatile est toujours gênante.
Dégustation de haut niveau. Les vins font montre d’une grande expressivité aromatique ; on ne trouve pas trace de la raideur tannique, de la dureté souvent attribuée aux 1988. Au contraire, les mêmes châteaux paraissent souvent plus équilibrés, plus frais et plus racés en 1988 que dans des millésimes plus solaires (et plus réputés) comme 1989 et 1990.
Impressionnant tir groupé qualitatif des Saint-Julien. On note deux relatives déceptions (Cos d’Estournel, La Mission) et une bonne surprise (Potensac).
Les deux vins représentant la rive droite se montrent décevants. Dans cette dégustation, le déséquilibre quantitatif entre les deux rives était manifestement trop important pour tirer des conclusions générales.
Encore plus que d’habitude, nos commentaires doivent être lus avec circonspection. En effet, ces grands vins complexes, proches de leur maturité, évoluent considérablement dans le verre, livrant une succession de messages sensoriels nuancés, pour peu que l’oxydation ne soit pas trop rapide. La faiblesse des quantités servies à chaque dégustateur, résultant du nombre élevé de participants, ne nous a pas permis d’appréhender dans les meilleures conditions la personnalité aromatique et structurelle de ces vins.