Dégustation autour de quelques appellations du Rhône Sud sur le millésime 1998. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Synthèse des commentaires de dégustation : Laurent Gibet.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins ont été dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une vingtaine.
PP : Pascal Perez – DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet – PC : Pierre Citerne.
Ordre de dégustation :
1. Domaine Le Couroulu « Cuvée Vieilles Vignes » 1998 :
Robe intense.
Le nez, chaleureux et floral, délivre des notes de cerise écrasée, d’épices, de chocolat.
En bouche, notes de fruits cuits, pour un vin simple et chaleureux, correct mais sans charme particulier.
2. Gigondas Domaine Brusset « Les Hauts de Montmirail » 1998 :
Nez chaleureux, typé, avec ses senteurs de cerises écrasées épicées.
Bouche fluide, relativement chaleureuse, qui sait malgré tout conserver du fruit et de la fraîcheur. Matière et longueur correctes.
3. Vacqueyras Domaine Le Sang des Cailloux « Cuvée de Lopy » 1998 :
Nez réservé, offrant des notes de fruits (mûre, myrtille), d’épices, d’olive et de violette, enrobées dans une pointe animale.
Bouche dense, charnue, non dénuée de fraîcheur, sur des notes de fruits frais et de pruneau. Bois parfaitement intégré.
4. Gigondas Château de Saint-Cosme 1998 :
Robe plutôt tendre.
Nez subtil, exhalant des notes de cerise épicée, de marc, de poivres noir et vert.
Bouche fine et friande, chaleureuse mais sans trop, avec une très légère sensation de sucre résiduel.
Cette cuvée de base, plus accessible, s’exprime aujourd’hui mieux que la cuvée haut de gamme du domaine. Elle évoque un bon châteauneuf, tant aromatiquement que structurellement.
5. Vacqueyras Domaine de la Monardière VV 1998 :
Nez fortement boisé, toasté.
On retrouve cet excès de bois dans une bouche sèche et linéaire, manquant cruellement de finesse. Sensation désagréable d’acide tartrique dissocié en finale.
6. Gigondas Domaine Santa-Duc « Prestige des Hautes Garrigues » 1998 :
Toujours ces notes de cerises écrasées épicées, de fruits cuits. Notes de rancio et un côté végétal.
La bouche, typée, est plutôt revêche, avec son acidité marquée, ses tannins un peu secs et son astringence. On y retrouve une légère sucrosité.
7. Vacqueyras Tardieu-Laurent « Cuvée Vieilles Vignes » 1998 :
Robe dense, tirant sur le noir.
Nez fortement boisé, toasté, laissant peu de place à quelques notes fruitées.
En bouche également, le boisé est envahissant, masquant le fruit et la typicité du vin, le rendant impersonnel, indéfini et certainement peu buvable. Pourquoi un tel choix ? Quel sera son vieillissement ?
8. Gigondas Domaine Raspail-Ay 1998 :
Robe peu soutenue.
Nez original, doucereux (confiture d’églantine), avec un côté oriental (pot-pourri, cardamome). Légère pointe évoluée.
La bouche, sans vice ni vertu, paraît moins débridée, dans un style traditionnel de l’appellation.
9. Château des Tours Côtes du Rhône Villages « Grande Réserve » 98 :
Robe évoluée, particulièrement décharnée.
Nez curieux de grenadine, peu net, oxydé (éthanal).
En bouche, le vin pétille, avec des notes fermentaires. Normalement en appellation Vacqueyras, mais en 98, ce vin n’a pas obtenu l’AOC. Le vin est effectivement victime d’une reprise de fermentation en bouteille.
10. Vacqueyras Domaine des Amouriers « Cuvée Les Genestes » 1998 :
Nez discret, marqué surtout par l’élevage en bois.
Bouche sans grand charme. L’extraction poussée a tendance à l’assécher (mais le vin a été mieux goûté lors de la dégustation de l’après-midi).
11. Gigondas Domaine La Bouissière « La Font de Tonin » 1998 :
Senteurs typées de fruits cuits, d’épices, d’alcool. Belle élégance florale.
Bouche agréable, fine, un peu moins aboutie que celle de la cuvée de base de St-Cosme.
12. Vacqueyras Domaine de la Monardière « Réserve des 2 Monardes » 1998 :
Nez associant des notes de fruits, de cacao, d’épices.
Bouche solaire et cohérente, qui possède la fluidité du grenache, plutôt réussie.
13. Gigondas Château de Saint-Cosme « Cuvée Valbelle » 1998 :
Boisé insistant, même s’il ne l’est pas autant que chez Tardieu-Laurent.
Le bois semble malheureusement avoir anéanti l’expression fruitée potentielle initiale. Cet effort d’élevage conduit paradoxalement à la production d’un vin lourd, standardisé, ennuyeux.
14. Lirac Domaine de la Mordorée « Cuvée de la Reine des Bois » 1998 :
Senteurs de fruits écrasés, de cacao.
La bouche est dotée d’une matière moyenne. Bonne acidité avec une pointe végétale.
15. Gigondas Tardieu-Laurent 1998 :
Encore un boisé superfétatoire.
Ce vin partage les dégustateurs. Pour ses détracteurs, la bouche se révèle en l’état un rien sèche et alcooleuse et manque d’éclat.
16. Gigondas Domaine La Soumade 1998 :
Vin bouchonné.
Conclusion :
Il paraît difficile de distinguer les crus à l’aveugle, tant aromatiquement que structurellement.
Autant les vins produits par Tardieu-Laurent en Rhône septentrional nous séduisent (complexité, pureté, finesse), autant les vins produits ici semblent desservis par un élevage en bois trop appuyé. Le grenache ne semble pas mériter un tel sort !