Rare verticale des vins de Didier Dagueneau à Pouilly-Fumé. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Les vins de Didier Dagueneau (Pouilly-Fumé)
Synthèse des commentaires de dégustation : Laurent Gibet.
Quelques commentaires de contexte :
Les vins n’ont pas été dégustés à l’aveugle.
Nombre de dégustateurs : une quinzaine.
Une mini-verticale attendue des 2 cuvées confidentielles (et relativement chères) de ce producteur engagé.
PP : Pascal Pérez – DS : Didier Sanchez – LG : Laurent Gibet.
1. Pouilly Fumé En Chailloux 1996 :
DS : 15,5 – LG : 14,5 – PP : 14,5. Note moyenne : 14,5/15 – Prix : 140 F
Robe pâle, brillante.
Joli nez fin et plutôt complexe, qui mêle des senteurs avenantes : miel, fruits blancs bien mûrs (pomme, poire) et exotiques, verveine, épices. Bel ensemble fumé et minéral.
La bouche s’avère équilibrée, l’acidité se trouvant contrebalancée par une matière assez ample. Elle est soulignée par des notes de miel et d’agrumes. Finale titillant la langue (pointe alcooleuse pour certains, épices pour d’autres (poivre, piment)). On aimerait un supplément de longueur. Un vin vif, fougueux, prêt à être consommé.
2. Pouilly Fumé En Chailloux 1995 :
DS : 13,5 – LG : 12,5 – PP : 12,5. Note moyenne : 13 – Prix : 140 F
Robe pâle, brillante.
L’expression végétale du sauvignon semble un peu plus présente ici, pour un nez moins complexe que le précédent, avec des notes animales (une pointe de réduction s’estompe à l’aération), minérales ainsi que de fruits blancs.
La bouche est moins convaincante, un peu sèche et abrupte, moins gourmande. Une déception.
3. Pouilly Fumé Pur Sang 1996 :
DS : 16/16,5 – LG : 14,5 – PP : 15,5. Note moyenne : 15,5 – Prix : 215 F
Robe d’un doré plus soutenu.
Nez particulièrement capiteux : notes de banane, de lychee, de vanille. Belles expressions minérale et fumée.
La bouche est grasse, très vanillée (expression boisé marquée). Encore peu expressive, elle se révèle légèrement chaleureuse, avec une finale exprimant les épices (curry, cumin). Un vin un peu brut de coffre, à attendre, pour que l’harmonie se développe.
4. Pouilly Fumé Silex 1996 :
DS : 16,5/17 – LG : 16 – PP : 16. Note moyenne : 16/16,5 – Prix : 320 F
Robe d’un doré plus soutenu.
Nez relativement curieux, avec ses notes intenses mais blettes de fruits exotiques, de beurre.
La bouche est grasse, fine et fraîche, avec un beau retour acide, fruité en finale. Finale épicée (anis, réglisse). Il semble que l’on ait ici affaire à un très bon vin, ambitieux et de garde, pur et linéaire. Sa qualité fait l’unanimité : le plus beau vin de la soirée, qu’il faudra savoir attendre.
5. Pouilly Fumé Pur Sang 1995 :
DS : 14,5 – LG : 15 – PP : 15. Note moyenne : 15 – Prix : 215 F
Nez capiteux, avec des notes animales, florales, de champignon de Paris.
La bouche se développe sur une bonne longueur, avec des notes citronnées. Moins longue que la précédente, on peut également lui reprocher une finale légèrement sèche.
6. Pouilly Fumé Silex 1995 :
DS : 15 – LG : 15,5 – PP : 15. Note moyenne : 15 – Prix : 320 F
Nez peu loquace, fermé, délivrant parcimonieusement des notes oxydatives de malt, de pomme blette (un côté savagnin du Jura) et de fenouil. Un nez ramassé, peu exubérant.
La bouche confirme ce pronostic de réserve, marquée par une bonne acidité. Belle allonge tout en finesse pour ce vin encore austère.
7. Pouilly Fumé Pur Sang 1994 :
DS : 13,5 – LG : 13 – PP : 13,5. Note moyenne : 13,5 – Prix : 215 F
Nez gras, évoquant une surmaturité botrytisée.
La bouche ne convainc pas, manquant de structure et de complexité. Elle est fine mais sans grand attrait, trop simple et presque fluette. Même déception que pour la bouteille dégustée en juillet 2001. Boire.
8. Pouilly Fumé Silex 1994 :
DS : 14 – LG : 14,5 – PP : 14. Note moyenne : 14 – Prix : 320 F
Nez intense, minéral (pierre à fusil), épicé (épices douces), exotique. On retrouve le côté « récolte tardive botrytisée » du nez précédent.
Dans ce millésime, cette cuvée tire mieux son épingle du jeu, sans pour autant atteindre des sommets. La bouche est mieux structurée, avec ses notes de miel et de tisane, sur une trame plutôt acide.
9. Pouilly Fumé Pur Sang 1993 :
DS : 14 – LG : 15,5 – PP : 15. Note moyenne : 15 – Prix : 215 F
Robe d’intensité moyenne, sans évolution marquée.
Nez agréable offrant des notes de beurre et de fumé qui peuvent rappeler le tokay pinot gris. On décèle également des notes minérales (craie) et une pointe végétale qui signe le sauvignon (buis, lierre).
La bouche, d’une démonstrativité moyenne, est pour autant fine, fraîche et racée. Le fruit est bien mieux préservé que dans le cas du millésime 94.
10. Pouilly Fumé Silex 1993 :
DS : 14 – LG : 15 – PP : 15. Note moyenne : 15 – Prix : 340 F
Robe d’intensité moyenne, sans évolution marquée.
Nez minéral, encore fruité.
La bouche ressemble à la précédente, mais dans une expression moins complète et gourmande.
Conclusion :
Une dégustation intéressante, avec des vins complexes, fins, frais, possédant classe et personnalité (belles trames acides associant des notes fruitées très mûres, animales et minérales) et aptes au vieillissement (les robes évoluent peu).
Des vins solides, typés (on y retrouve la signature du domaine), francs, terriens, sans ostentation (c’est particulièrement vrai pour l’expression aromatique et structurelle actuelle des cuvées du millésime 93, privilégiant la finesse).
On ne trouve jamais l’expression caricaturale du sauvignon (buis, lierre).
Le millésime 96 est particulièrement riche. Le millésime 94 est un cran en dessous.
Pour autant, et malgré des nez magnifiques, pas de vin transcendant (mais on note un silex 96 prometteur).
Il serait intéressant de goûter de grands vieux millésimes (du type 1990).