Découverte des vins du Piemont en Italie. Le compte rendu sur le lien suivant:
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Synthèse des commentaires de dégustation : Pierre Citerne.
Quelques commentaires de contexte :
Tous les vins ont été carafés juste avant la dégustation
La dégustation n’a pas été faite à l’aveugle
PC : Pierre Citerne ; LG : Laurent Gibet ; DS : Didier Sanchez ; PP : Pascal Perez
Ordre de dégustation :
1 – Hastae, Barbera d’Asti « Quorum » 1997 – Prix : 350 F :
Notes : PC 15; LG 15 vers 15,5; DS 14,5-15; PP 15,5 – Note moyenne : 15,1.
Robe opaque, très dense, centre violet-noir, bordure vieux rose.
Nez vineux, complexe, il offre une gamme aromatique diversifiée, chatoyante, marquée par la barrique : cassis, pain grillé, menthe, café, viande fumée, sang frais.
En bouche la matière se montre dense, soyeuse, généreusement enrobée par le bois qui lui confère des arômes rétro-olfactifs grillés et épicés ; on retrouve l’acidité et la faible tannicité propre au cépage, la finale est toutefois un peu abrupte et simple.
2- Braida, Barbera d’Asti « Ai Suma » 1997. Prix : 265 F
Notes : PC 15 ; LG 14,5 vers 15 ; DS 14-14,5 ; PP 16 – Note moyenne : 15
Robe noire opaque, bords vieux rose très serrés.
Premier nez massif, monolithique, sur les fruits à l’alcool ; à l’aération apparaissent des notes de violette, de cacao, de café, ainsi qu’un boisé brûlé insistant.
On sent une matière corsée et très mûre en bouche, le fruit semble vraiment confit, marqué par les accents torréfiés, brûlés, de fûts fortement chauffés ; l’acidité intrinsèque du cépage contribue grandement à équilibrer ce vin massif, chaleureux, qui reste assez simple dans son expression.
3- La Spinetta, Barbaresco « Vigneto Starderi Vürsù » 1997. Prix : 400 F
Notes : PC 16,5 ; LG 15 vers 16 ; DS 16,5 ; PP 16,5 – Note moyenne : 16,25
Dense, la robe offre une teinte grenat profond avec des reflets bruns et orangés.
Le nez intense, concentré, se montre très fin, racé et déjà complexe dans son expression aromatique, une très belle confiture de fraise sert de toile de fond à des nuances épicées, d’écorce d’orange, de quinquina et de résine.
Bouche concentrée, structurée, mais en même temps déliée, dotée d’un fruit particulièrement moelleux ; les tannins puissants mais enrobés contribuent à la longueur et au grand style de la finale.
4- Nada Fiorenzo, Barbaresco 1996. Prix : 320 F
Notes : PC 14,5 ; LG 14 ; DS 14 vers 13,5 ; PP 14,5 – Note moyenne : 14,2
Couleur grenat bien fournie, mais moins soutenue que la précédente.
Le nez demeure discret pour l’instant, mais propre et net, bien typé : quinquina, orange, yaourt à la cerise.
Attaque pleine, la matière se montre ensuite moins harmonieuse, structurée par des tannins manquant de race, arômes intéressants de feuilles mortes et de cuir, la finale est abrupte.
5- Fratelli Revello, Barolo « Rocche dell’Annunziata » 1996. Prix : 280 F
Notes : PC 15,5 ; LG 15 ; DS 15 ; PP 15,5 – Note moyenne : 15,25
Robe intense, centre noir goudron, bordure orangée.
Nez profond et concentré, réglissé : gelée de mûre, viande fumée, viandox.
Belle matière concentrée et sapide en bouche, qui reste équilibrée et élancée, marquée par un boisé puissant (brûlé, grillé, violette), belle longueur.
6- Conterno-Fantino, Barolo « Sorì Ginestra » 1996. Prix : 275 F
Notes : PC 16 ; LG 15 ; DS 16-16,5 ; PP 16 – Note moyenne : 15,8
Couleur rubis profonde, dense.
Nez expressif, mûr, qui marie admirablement les notes épicées, fumées et balsamique du Barolo classique aux inflexions grillées et suaves apportées par le bois neuf.
On retrouve en bouche la même alliance réussie de modernité (mise en valeur du fruit, chair moelleuse) et de typicité (complexité aromatique, trame tannique ferme, acidité vertébrante) ; l’ensemble est fondu, juteux, droit et élégant.
7- Prunotto, Barolo « Bussia » 1996. Prix : 290 F. Prix : 290 F
Notes : PC 15 ; LG 15,5 ; DS 15 ; PP 15,5 – Note moyenne : 15,25
Robe rubis dense, sans nuance orangée.
Nez concentré et fermé, qui s’ouvre lentement, d’abord sur des notes de gibier qui évoqueraient une syrah rhodanienne, ensuite sur des notes grillées, vanillées, d’orange confite assez crémeuses ; le tout procure une olfaction plaisante, complexe mais d’une typicité amoindrie.
On retrouve un boisé crémeux en bouche, un fruit confituré, une matière veloutée, sapide, avec des arômes réglissés et chocolatés. Un vin riche et réussi, dans un style « internationalisant » plus anonyme.
8- Armando Parusso, Barolo « Bussia Vigna Rocche » 1996. Prix : 290 F
Notes : PC 17 ; LG 16,5 vers 17 ; DS 17 ; PP 17 – Note moyenne : 16,9
On retrouve une robe dense mais plus classique, grenat, avec des reflets acajou en bordure.
Le superbe bouquet éthéré jaillit du verre ; racé mais gourmand, élégant et articulé, il livre des senteurs d’épices, de violette, de quinquina, de confiture de fraise, de mandarines confites à l’eau de vie…
On note beaucoup de fraîcheur et de velouté en bouche, une chair dense, des tannins soyeux, sans aucune agressivité, une très belle longueur et une rétro-olfaction racée, avec une pointe fumée, goudronnée en finale. Un vin particulièrement désaltérant.
9- Paolo Scavino, Barolo « Bric del Fiasc » 1996. Prix : 350 F
Notes : PC 15 ; LG 15 ; DS 15 ; PP 16 – Note moyenne : 15,25
La robe semble très dense, avec beaucoup de couleur.
Le nez est original, très mûr et concentré : raisiné, tomate séchée, olive noire ; de fortes senteurs boisées grillées et crémeuses ne masquent pas le développement de subtiles nuances animales et anisées.
Le fruit s’avère vraiment très confituré en bouche, massif et doux ; de son mariage avec un boisé très présent (notes de brûlé), résulte un vin explosif, flatteur, manquant peut-être de finesse aromatique et de droiture. Après un milieu de bouche épais et crémeux, l’acidité ressort en finale de façon surprenante.
10- Aldo Conterno, Barolo « Colonello » 1996. Prix : 450 F
Notes : PC 15-15,5 ; LG 14 ; DS 15,5 ; PP 15,5 – Note moyenne : 15,1
Robe limpide, brillante, d’intensité modérée mais d’une belle complexité chromatique, du centre puce aux bords vieux rose.
Nez complexe mais réservé, très subtil et délicat dans ses nuances : rose fanée, pain d’épices, orange sanguine, fenouil…
Matière déliée, pleine, sapide, très élégante mais mince ; l’équilibre est dominé par les tannins, longs et fins, et la vivacité. Un style pur et serein, qui sans le « soutien » du bois neuf, peut sembler plus subtil mais aussi plus austère.
11- Elio Altare, Barolo « Vigneto Arborina » 1995. Prix : 350 F
Notes : PC 15,5 ; LG 15 ; DS 15 vers 14,5 ; PP 15 – Note moyenne : 15,1
Robe brillante et fournie, avec une nette nuance orangée.
Nez fumé et confituré, assez classique, expressif et intense, avec à l’aération des nuances d’orange confite, de quinquina, de laurier.
La matière se montre pleine, sapide et structurée, avec toutefois des tannins un peu rocailleux qui tendent à s’assécher en finale.
12- Domenico Clerico, Barolo « Per Cristina » 1995. Prix : 320 F
Notes : PC 16 -16,5 ; LG 15 ; DS 15 ; PP 15,5 – Note moyenne : 15,4
Robe brillante et profonde, centre noir avec un beau dégradé jusqu’aux bordures briques.
Le nez, d’abord fermé, livre à l’aération un fruit concentré et riche, marqué par le fût, avec des notes de grillé, d’amarena, de suie, de goudron, puis des nuances plus subtiles de cannelle et de rose fanée.
La matière apparaît concentrée, tannique, fumée et épicée ; bien équilibrée par une acidité vive, elle devrait se fondre harmonieusement et évoluer vers encore plus de subtilité aromatique.
Quelques remarques en guise de conclusion :
Une constatation s’impose d’emblée : si les vins sont assez différents les uns des autres, la qualité d’ensemble est remarquablement homogène. Et on peut penser que le Piémont recèle encore de nombreux producteurs de ce niveau… Même si leur style, leur équilibre peut parfois dérouter un palais français, la race, la distinction des meilleurs de ces vins ne fait aucun doute.
Il est manifeste que certains producteurs ont choisi la voie d’un style plus international, avec un fruit massif et souple, généreusement enrobé de bois neuf, alors que d’autres, tel A. Conterno, privilégient la finesse, la droiture et l’originalité aromatique. Certains vins (Conterno-Fantino, La Spinetta, Parusso) semblent toutefois concilier les qualités des deux approches.
Le cépage Barbera, malgré ses qualités (grand velouté du fruit dans les années mûres, équilibre intéressant entre acidité vive et discrétion des tannins, finesse et fraîcheur aromatique, capacité à « épouser » avantageusement la barrique neuve), ne semble pas capable d’égaler le Nebbiolo en terme de longueur et de complexité structurelle et aromatique. Ce que nous avons constaté en dégustation ne fait que confirmer l’opinion des vignerons piémontais, du moins de ceux qui ont à la fois des vignes de Barbera et de Nebbiolo.